Armstrong dans le rythme

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Pour son grand retour sur la Grande Boucle, quatre ans après son dernier sacre, Lance Armstrong a rivalisé avec les meilleurs samedi lors de la première étape. Le Texan a en effet terminé le contre-la-montre disputé à Monaco en dixième position, à 40 secondes du vainqueur du jour Fabian Cancellara.

Pour son grand retour sur la Grande Boucle, quatre ans après son dernier sacre, Lance Armstrong a rivalisé avec les meilleurs samedi lors de la première étape. Le Texan a en effet terminé le contre-la-montre disputé à Monaco en dixième position, à 40 secondes du vainqueur du jour Fabian Cancellara.16h17, quai Albert 1er, le moment tant évoqué depuis l'annonce par l'intéressé de son grand retour arrive: Lance Armstrong, dossard 22, renoue officiellement avec le Tour de France, en s'élançant en 18e position du contre-la-montre de Monaco, entre le Norvégien de la Saxo-Bank, Kurt-Asle Arnesen, et le Britannique de Silence-Lotto, Charles Wegelius. Un parcours de 15,5 kilomètres que le septuple vainqueur de la Grande boucle connaît sur le bout des doigts pour avoir résidé en Principauté. Visiblement, le Texan se connaît bien, puisque si, au moment d'en finir en 20'12", à 46 km/h de moyenne, il s'empare provisoirement de la première place, il faut quinze minutes à l'Allemand Tony Martin pour le déposséder du meilleur temps, en 20'05".Interrogé au micro d'Europe 1, Armstrong prend le temps de s'épancher sur cette première étape, confiant avoir ressenti une pression certaine au moment de renouer avec la Grande Boucle: "C'est un contre-la-montre difficile et il le sera pour tout le monde. Il est très technique, c'est compliqué de trouver son rythme. J'ai quand même réussi à m'en accommoder. Je me suis senti assez bien, mais de toute façon, je ne me faisais pas d'illusion sur la possibilité de gagner cette étape. On verra comment ça se passera par la suite. J'étais un peu nerveux, c'est logique après des années d'absence. C'est comme si je repartais de zéro. C'est un nouveau départ et je suis heureux."Contador renforce son rôle de leaderIls sont aujourd'hui un certain nombre à lui être supérieurs dans l'épreuve du chrono, dont le spécialiste suisse, Fabian Cancellara, qui finira par remporter cette étape inaugurale en 19'32", mais également son coéquipier Albero Contador, deuxième en 19'51", soit un écart final entre les deux coureurs Astana de 31 secondes. De quoi d'entrée marquer une hiérarchie entre eux ? "Bien sûr, répondait-il à l'avance vendredi. Même si n'est pas important en terme d'écart, 5 ou 10 secondes, le public, les journalistes, les mécanos, vont tout de suite dire: «Ah, untel est devant.»"Dans sa première chronique sur Europe 1 samedi matin, Laurent Fignon estimait d'ailleurs, à propos de la «course dans la course» entre les deux coéquipiers: "Il va y avoir dans leur équipe une première hiérarchie qui va se définir. Sera-telle celle de la course ? Ce n'est pas sûr, même si ce chrono est vraiment difficile." Lance Armstrong s'en est rendu compte, tout comme il a sans doute pris conscience lors de cette balade dans les rues monégasques que sa quête de huitième sacre sur la Grande Boucle serait sans doute semée d'embûches peut-être plus nombreuses qu'il ne l'imaginait...