Anelka est "mort de rire"

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F.Q. , modifié à
Suspendu 18 matches, l'attaquant estime que la commission de la FFF est une "mascarade".

Suspendu 18 matches, l'attaquant estime que la commission de la FFF est une "mascarade". Nicolas Anelka s'est fait remarquer par son absence mardi devant la Commission de discipline de la Fédération française de football (FFF). Mais il n'a pas tardé à apporter une première réaction à la sanction de 18 matches fermes de suspension en équipe de France qui lui a été infligée suite à l'épisode de Knysna. Interrogé dans les colonnes du quotidien France-Soir daté de ce mercredi, l'attaquant de Chelsea livre une analyse toute personnelle des derniers événements. "Pour moi, toute cette histoire de commission de je ne sais quoi est une aberration, une mascarade pour ne pas perdre la face, a-t-il déclaré. Qu'ils tournent enfin la page, car Laurent Blanc a besoin de bosser sereinement. Ce sont de vrais clowns, ces gens." Anelka s'est dit "mort de rire" en apprenant la nature des sanctions. "Ils ont amusé la galerie. Ce sont de vrais clowns ces gens...", a poursuivi le joueur français, qui estime que les membres de la Commission "ont sanctionné dans le vide car Nicolas Anelka n'a jamais existé dans cette histoire pitoyable et grotesque". Ces 18 matches fermes tirent un trait sur son éventuelle participation à la campagne de qualification pour l'Euro 2012. Mais pour Anelka, l'équipe de France est désormais de l'histoire ancienne: "Je le répète: la page des Bleus a été tournée le 19 juin lors de mon éviction de Knysna." Si Anelka rigolerait presque de cet épisode, Franck Ribéry est quant à lui "désemparé". Selon le quotidien Le Parisien, qui cite un membre de son entourage, le joueur du Bayern Munich "a clairement l'impression de servir de lampiste et d'être jeté en pâture pour calmer l'opinion publique. Franck paie un statut de vice-capitaine qui est quelque chose qui n'existe même pas dans les règlements." Retenu par son club qui prépare le début de saison en Bundesliga, l'ancien Marseillais aurait préféré venir s'exprimer devant la Commission de discipline. Evra, Toulalan et Abidal étaient eux bien présents mardi rue de Grenelle. Le capitaine des Bleus en Afrique du Sud a écopé de cinq matches fermes, le milieu de terrain lyonnais en a pris un, tandis que le joueur du Barça a été blanchi.