Algérie : Halilhodzic règle ses comptes avec la presse

"Coach Vahid" n'est pas content. Et il le fait savoir.
"Coach Vahid" n'est pas content. Et il le fait savoir. © MAXPPP
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avec AFP , modifié à
PAS CONTENT - "Coach Vahid" le sélectionneur des Fennecs, s’est montré revanchard après la belle victoire des siens face à la Corée du Sud (4-2).

Vahid Halilhodzic n’a pas changé. L’ancien entraîneur du PSG, aujourd’hui sélectionneur de l’Algérie, est toujours aussi bouillant. Le coach des Fennecs, tout auréolé du probant succès 4-2 contre la Corée du Sud dimanche, a profité de la première victoire des Algériens en Coupe du monde depuis 1982 pour régler ses comptes avec une partie des médias algériens. En parlant de lui à la troisième personne, tant qu’à faire.

"La presse a perdu confiance en Vahid". "Il y a peut-être des gens qui ne sont pas contents de cette victoire, tant pis pour eux", a commencé par lâcher le technicien bosnien en conférence de presse d'après-match. Puis, interrogé sur l'enthousiasme des supporteurs algériens qui étaient présents au stade Beira-Rio de Porto Alegre, "Coach Vahid" s'est lancé dans une longue diatribe. "Les supporteurs ne m'ont jamais lâché, ça m'a fait chaud au coeur. Mais la presse, elle, a perdu confiance en Vahid. C'est un cadeau pour tout le monde sauf pour vous. Je sais que ce soir vous êtes triste, c'est comme ça", a-t-il asséné.

"Quand je suis arrivé en Algérie il y a trois ans, la situation était dramatique. Il fallait reconstruire pour former un groupe, on a beaucoup travaillé. Vraisemblablement, les journalistes ont leurs raisons pour nous critiquer. Quand je suis arrivé, l'Algérie était loin au classement Fifa, elle est dans les vingtièmes aujourd'hui (22e, ndlr). On a beaucoup progressé."

"Mensonges…" Critiqué cette semaine pour l'attitude très défensive de ses hommes face à la Belgique (défaite 2-1), Halilhodzic a estimé qu'il avait été injustement traité par la presse. "Il y a des choses qui ont provoqué de l'animosité vis-à-vis de Vahid", a poursuivi l'ancien entraîneur du Paris SG, haussant la voix avec son inimitable accent et son débit saccadé. "Autant de mensonges... On a attaqué ma propre famille. Ma fierté, mon honneur, personne n'a le droit de le toucher. Mais je n'ai pas gagné une bataille pour moi. Le peuple algérien ne m'a jamais lâché, on a dépensé beaucoup d'énergie et aujourd'hui c'est une petite récompense", a-t-il conclu.

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