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Violence chez les adolescents : «Il faut examiner de très près l'excuse de minorité»

Antoine Bienvault, édité par Ugo Pascolo

Dominique Perben est revenu sur la mort de l'adolescent de 14 ans à Paris, des suites d'une agression par deux mineurs de 16 ans et 17 ans qui voulaient lui dérober son téléphone. Pour l'ex-garde des Sceaux, l'État va devoir trouver de nouvelles solutions pour endiguer la montée de la violence chez les jeunes.

La violence chez les jeunes explose. Dernier exemple en date vendredi à Paris. En sortant de son entraînement de football, un adolescent de 14 ans est agressé par deux mineurs de 16 et 17 ans connus des forces de police. Ils tentent de lui dérober son téléphone, mais la victime résiste. Elle décèdera des suites d'un coup de couteau à l'hôpital Necker le lendemain. 

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18 ans, 16 ans ou 14 ans ? 

Face à ce "niveau de violence et de délinquance des mineurs qui s'est terriblement accentué", Dominique Perbenancien garde des Sceaux, juge que l'État va devoir trouver de nouvelles solutions. "Je pense qu'une des premières choses à examiner vraiment de très près, c'est le problème de l'excuse de minorité. Cette minorité, il faut se poser la question de savoir si elle doit être à dix-huit, seize ou quatorze ans."

Mais ce n'est pas tout : "Le deuxième sujet qui me paraît très important, c'est celui de l'exécution des peines. En effet, on s'aperçoit qu'il y a parfois réitération avant même que l'individu ait purgé sa peine. Il faut donc vraiment que le ministère de la Justice mette les moyens pour que les peines soient exécutées effectivement et qu'elles le soient rapidement."