Deux des sept membres d'une famille d'origine syrienne arrêtés mardi après la mise en ligne de vidéos d'une personne prêtant allégeance au groupe djihadiste État islamique (EI) vont être présentés à un juge d'instruction en vue d'une éventuelle mise en examen, a-t-on appris samedi de source judiciaire.
Quatre gardes à vue avaient déjà été levées en milieu de semaine, une cinquième l'a été dans la nuit de vendredi à samedi. Une source proche de l'enquête avait indiqué qu'il ne s'agissait "pas à ce stade d'un projet d'attaque" mais que l'enquête devait "déterminer qui est l'individu qui prête allégeance à l'EI sur ces vidéos".
Ces interpellations avaient été réalisées au Mans (ouest de la France), dans le cadre d'une enquête préliminaire pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle" ouverte par le parquet de Paris. Une information judiciaire devait être ouverte samedi matin, a précisé la source judiciaire. 246 personnes ont été tuées dans la vague d'attentats djihadistes, pour la plupart revendiqués par l'EI, qui a frappé la France depuis janvier 2015.