VIDÉO - «Ils n'auront pas le monopole de la souffrance», découvrez le récit d'Anaële Maman, réalisatrice d'«Israël : de la mort à la vie»

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Le 7 octobre 2023, des terroristes du Hamas ont lancé une attaque de grande ampleur dans le sud d'Israël, entraînant la mort de plus de 1.170 personnes, majoritairement des civils et la prise de 250 otages. Au micro de Valérie Darmon, Anaële Maman, réalisatrice du documentaire "Israël : de la mort à la vie", se dit déterminer à faire vivre les mémoires.

Comprendre ce qu'il s'est passé. C'est avec cette simple motivation qu'Anaële Maman est partie, téléphone à la main, en Israël, quelques jours après l'attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023. À l'occasion de la sortie de son documentaire Israël : de la mort à la vie, Anaële Maman, s'est longuement confiée au micro de Valérie Darmon. 

"On a tous vu les images du 7 octobre, ces images proviennent principalement des terroristes du Hamas et je voulais absolument pas qu'ils aient le monopole de la souffrance [...] Je voulais laisser aussi un dernier moment à ces personnes qui ont été assassinées, un dernier respect en essayant de pouvoir capturer, non pas l'horreur, mais les visages des vivants qui raconteraient l'horreur", témoigne la réalisatrice.

"Je voulais apporter mon aide"

Le 7 octobre 2023, des terroristes du Hamas infiltrés depuis Gaza ont lancé une attaque dans le sud d'Israël, entraînant la mort de plus de 1.170 personnes, majoritairement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes. Plus de 250 personnes ont été enlevées et 128 restent aujourd'hui captives à Gaza. 35 otages sont morts, selon l'armée. 

Immédiatement après l'attaque, Anaële Maman se décide à partir en Israël. "Tout de suite, j'ai voulu apporter mon aide [...] Je suis étrangère, je ne suis pas Israélienne mais je me suis dit qu'il y avait peut-être quelque chose que je pouvais apporter à ce moment-là : capturer et archiver tout ce qu'il se passe sur les premiers jours, des moments que l'on pourra montrer pour prouver que ce qu'il s'est passé est réel", confie-t-elle.

 

Un documentaire qui se dévoile comme le reflet d'un devoir de mémoire pour la jeune femme. "Quand nous étions petits, on pouvait écouter des témoignages de la Shoah, il y avait très peu d'images parce qu'on le sait, les nazis ont tenu à ce que rien ne puisse être prouvé, aujourd'hui, on peut voir la Shoah. Elle existe. Ce sont des vidéos du Hamas filmées le 7 octobre."