VIDÉO - Franck Dubosc s'excuse après son revirement sur les "gilets jaunes"

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avec AFP , modifié à
Le comédien s'est excusé lundi sur C8 après son revirement sur les "gilets jaunes", qui lui avait valu d'être violemment critiqué sur les réseaux sociaux. 

Insulté en ligne après une vidéo où il critiquait les "gilets jaunes", Franck Dubosc s'est excusé lundi sur C8, expliquant qu'il avait toujours soutenu le mouvement. "J'ai fait une énorme erreur, c'est l'erreur d'un homme qui a eu peur", a souligné Franck Dubosc, très ému, avant d'enfiler un gilet jaune face à d'autres manifestants sur le plateau de Cyril Hanouna, dans l'émission "Touche pas à mon poste".

Un soutien, puis une prise de distance. Fin novembre, l'acteur avait publié sur Facebook un message "aux gilets jaunes et à vous tous qui souffrez". "Il faut que l'on soit avec vous, nous les favorisés. Il faut qu'on trouve quelque chose. J'en parle aux copains", avait lancé Franck Dubosc, réitérant ensuite ce soutien à la télévision.

Jeudi 5 décembre, l'acteur signait des autographes dans la rue quand il a été interrogé par un internaute, le portable à la main, lui demandant s'il souhaitait parrainer une émission de "gilets jaunes". "Sûrement pas, les gilets jaunes c'est du passé monsieur", lui a répondu l'acteur, quelques jours après la journée d'action du 1er décembre, ajoutant qu'ils étaient "trop haineux, trop hargneux, à dégager".

"Je craque parce que je suis un être humain". Lundi, l'acteur a expliqué qu'à ce moment-là il sortait d'un spectacle et était fatigué. "Je craque parce que je suis un être humain". "Je ne fais pas de politique, je suis un clown", a souligné l'acteur, rappelant que même s'il était devenu "hyper privilégié", il avait des origines modestes.

La vidéo avait ensuite été diffusée sur plusieurs réseaux sociaux et notamment des pages Facebook de "gilets jaunes". Depuis, la star de "Camping", dont le spectacle est en tournée ces jours-ci, se fait insulter sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook où son dernier message a reçu plus de 15.000 commentaires en quelques heures, entre insultes et messages de soutien.