(Image d'illustration.) 2:20
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Jean-Pierre Montanay
C'est peut-être bientôt la fin d’un casse-tête. Demain, nous n’aurons plus besoin de mots de passe pour ouvrir nos ordinateurs et téléphones.

Le mot de passe le plus utilisé en 2018 était… 123456. Il a le mérite de se retenir facilement mais les pirates informatiques doivent bien rigoler.

Le mot de passe est tantôt oublié, tantôt perdu. C'est un vrai cauchemar pour nous, comme pour les experts informatiques, qui n’en peuvent plus de réinitialiser à tout va des mots de passe égarés. C'est une perte de temps, d’énergie et une source d'encombrement du réseau avec des liens pour retrouver son sésame. Vulnérable et coûteux, l’antique mot de passe n’a plus la cote et les géants de l’informatique veulent sa peau !

Par quoi le remplacer? Il existe une solution, plus sophistiquée à mettre en place mais nettement plus sûre : la biométrie. Dorénavant il faudra faire rempart de son corps pour se protéger des pirates du net. Il y a eu le doigt et l’empreinte digitale, puis l’œil avec le scan de l’iris, le visage avec la reconnaissance faciale via une caméra… Les grands de l’informatique viennent de mettre au point une nouvelle technologie : cette fois, il faudra donner son sang.

Les veines sont impossibles à reproduire

Autrement dit, on pourra faire la reconnaissance de vos veines pour déverrouiller votre PC. Vous scannerez vos mains afin de vous identifier. Celles-ci offrent de sacrées garanties : les veines, situées à l’intérieur du corps, sont impossibles à reproduire. Elles sont uniques, ne se modifient pas avec l’âge et sont la preuve aussi que l’individu est bien vivant.

Une autre piste est dans les tuyaux, celle de l’identification par l’oreille, dont le dessin est également propre à chaque personne. Ces solutions sont bien plus sures que le "123456" et devraient donner du fil à retordre aux hackers.

Des données personnelles encore plus intimes

Se débarrasser des pirates est une excellente chose mais offrir sur un plateau aux géants de l’informatique, d’autres données plus intimes encore que celle de notre ordinateur, est un cadeau vertigineux. Que vont-ils faire de ces détails de notre propre anatomie, susceptibles de nous identifier scientifiquement? Nous n’avons aucune garantie sur leur usage... ni mot de passe pour les protéger!