D'après les premiers éléments de l'enquête, une rivalité amoureuse qui se serait transformée en harcèlement, serait à l'origine de la tension qui a menée au drame.  1:18
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Guillaume Biet et Justin Morin, édité par Ugo Pascolo , modifié à
Au surlendemain de la mort d'une lycéenne à Argenteuil, les deux suspects sont encore en garde à vue, tandis que les enquêteurs cherchent à retracer le scénario du drame. D'après les premiers éléments de l'enquête, un contexte tendu de triangle amoureux qui s'est transformé en harcèlement pourrait être à l'origine du drame. 

La rivalité amoureuse s'est mue en harcèlement ? Deux jours après la mort de Alisha, l'adolescente retrouvée morte noyée dans la Seine à Argenteuil lundi soir, les enquêteurs tentent d'établir les causes et les circonstances exactes du drame. Deux adolescents de 15 ans; qui fréquentent le même lycée professionnel du Val d'Oise que la victime, sont toujours en garde à vue. D'après les premiers éléments de l'enquête, de vives tensions opposaient les trois adolescents. 

Bagarre entre les deux adolescentes

Le contexte était tendu depuis plusieurs semaines, au point que les responsables du lycée professionnel Cognacq-Jay étaient au courant de la situation. Un conseil de discipline devait justement se tenir mardi, concernant le comportement de T.. C'est lui qui est soupçonné d'avoir harcelé la victime en diffusant des photos d'elle en sous-vêtements sur les réseaux sociaux. Il devait d'ailleurs passer en conseil de discipline pour cette raison

Cet adolescent aurait fréquenté Alisha il y a quelques mois, avant de sortir avec une autre jeune fille. Et c'est justement entre ces dernières que la tension est montée ces dernières semaines, allant jusqu'à se battre la semaine dernière devant le lycée.

La mère du jeune homme peine encore à y croire

Juste après les faits en rentrant chez lui, le jeune homme avait tout raconté à sa mère. Elle peine encore à y croire. "J'ai vu que mon fils avait quelque chose qui n'allait pas. Mais elle quand elle est arrivée, m'a fait un grand sourire. Moi je me suis dit 'tu viens de taper une gamine à mort'. Lui n'est pas comme ça, c'est un enfant qui reste H24 dans sa chambre sur son ordinateur", a-t-elle confié au micro d'Europe 1.

Mais de nombreuses zones d'ombre demeurent : quelles étaient les intentions des deux ados quand ils ont donné rendez-vous à leur victime ? Qui l'a frappé et l'a poussé dans la Seine ? Autant de questions auxquelles vont tenter de répondre les enquêteurs, afin d'établir le scénario de ce drame.