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Charles Luylier (envoyé spécial à Béziers) / Crédits photo : PASCAL GUYOT / AFP
La ville de Béziers teste à partir de ce lundi la tenue unique pour plus de 700 élèves de quatre écoles. Robert Ménard, maire divers droite de la ville, se félicite de cette expérimentation. Le coût d'un uniforme est de 200 euros, répartis à égalité entre la ville et l'Etat.

Désireuse depuis 2014 d'adopter "l'uniforme scolaire", la ville de Béziers (Hérault) du maire Robert Ménard se réjouit de l'expérimentation de la "tenue unique", que porteront dès ce lundi de rentrée scolaire plus de 700 élèves de quatre écoles. Si, il y a 10 ans, "la société ne semblait pas prête", "aujourd’hui tout a changé : le gouvernement soutient l'initiative et les conseils" de quatre écoles "issues de différents quartiers, ont approuvé le lancement de l'expérimentation", s'est félicité dans un communiqué la mairie de cette ville de 78.000 habitants qui bat des records en matière d'inégalités sociales.

Les 719 écoliers concernés, accompagnés de leurs parents, ont été invités pendant les vacances d'hiver à retirer gratuitement leurs "kits de vêtements" : un blazer sombre frappé d'un logo personnalisé de leur établissement, un pull, deux polos blancs, un pantalon long plus un bermuda et une jupe pour les filles. 

200 euros répartis à égalité entre la ville et l'État

Cette tenue scolaire sera composée d'un blazer sombre frappé du logo de la ville de Béziers, d'un pull bleu marine et d'un polo. Marie, sept ans, fait partie des 719 élèves concernés par cet uniforme. Elle est conquise : "Ça, c'est un pull, en dessous j'ai un tee-shirt, un badge, un pantalon et après je choisirai les chaussettes. Ça me plaît parce que c'est très doux", explique-t-elle au micro d'Europe 1.

Les élèves sont satisfaits et les parents aussi également. Désormais, le choix de l'habillage sera plus simple le matin : "Elle avait déjà tout préparé ses vêtements. Ça a été rapidement fait. Il n'y a pas besoin de chercher des tenues, etc. Elle sait qu'elle doit prendre ça et c'est terminé, c'est plus facile pour les parents", détaille Georges, papa d'une petite fille de neuf ans. 

Georges n'a pas eu à payer pour cette tenue : le coût est de 200 euros, répartis à égalité entre la ville et l'État.