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Laetitia Drevet
Alors que près de 600 kilomètres de bouchons ont été enregistrés lundi en région parisienne, les ambulanciers redoutent d'être coincés, avec leurs patients, dans le trafic. Véronique Blocquaux, directrice de Jussieu secours France, explique sur Europe 1 comment ses équipes s'organisent.  
INTERVIEW

Un train sur cinq, 10 lignes de métro fermées à Paris, 600 km de bouchon en Île-de-France au plus fort de la circulation. Le trafic est à nouveau très perturbé lundi, au cinquième jour de mobilisation contre la réforme des retraites. Un problème pour les ambulanciers, qui doivent se frayer un chemin dans des très rues embouteillées. 

"Plus de souplesse"

"La grève impacte notre organisation", affirme au micro d'Europe 1 Véronique Blocquaux​, directrice de Jussieu secours France, réseau national de service d'ambulance. Pour éviter les déconvenues, le service a été réorganisé en amont. "Quand il y a une grève prévue, on anticipe. On adapte les horaires de prises de garde des ambulanciers, on les fait partir un peu plus tôt, on renforce le nombre d'équipe pour avoir plus de souplesse sur les plannings", explique Véronique Blocquaux. 

Tout est fait pour éviter aux patients de se trouver pénalisé. "Quand on est dans une ambulance et qu'on a peur de pas pouvoir avancer, c'est très anxiogène", souligne-t-elle. Mais l'organisation des jours de grève n'est pas pensée pour continuer sur la durée. "Les ambulanciers ne peuvent pas venir tous les jours très tôt. Jusqu'à la fin de semaine ça ira, après ça peut devenir compliqué."