«Une agitation voulue à l’approche des municipales» : la réaction de Gilles Platret aux drapeaux palestiniens sur les mairies
Plusieurs maires ont hissé, ce lundi, le drapeau palestinien au fronton de leur hôtel de ville, en même temps que la France doit reconnaître ce nouvel Etat. Gilles Platret, maire de Chalon-sur-Saône, a réagi à l'installation de ces drapeaux lors de l'émission Europe 1 Info.
Plus d'une cinquantaine de mairies dirigées par la gauche ont hissé le drapeau palestinien au fronton de leur mairie lundi, jour choisi par Emmanuel Macron pour reconnaître officiellement l'Etat de Palestine. Une incompréhension pour Gilles Platret, maire de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), qui était l'invité de l'émission Europe Info, ce lundi 22 septembre.
"Derrière le drapeau, il y a plus que le drapeau. Il n'y a pas simplement qu'une population qui, dans certains coins de la Palestine, est aujourd'hui en souffrance", a déclaré Gilles Platret.
"Il y a la coalition de l'extrême gauche vindicative"
"Il y a également ceux qui s'en sont servis comme un moyen d'entrer dans les sociétés, de coaliser des luttes qui n'avaient rien à voir les unes avec les autres et d'en faire donc un levier d'orientation et d'agitation", a ajouté le maire de Chalon-sur-Saône.
"En fait, derrière les drapeaux, il y a la coalition de l'extrême gauche vindicative, violente et des mouvements islamistes qui veulent asservir la liberté française. (...) C’est une agitation voulue à l’approche des municipales. Une stratégie politique qui n’a rien à voir avec un véritable soutien", a lancé Gilles Platret.
Pour lui, les maires qui ont décidé de mettre des drapeaux palestiniens sur les frontons des mairies, "c'est d'abord à leur électorat islamique qu'ils s'adressent très clairement".