Un agresseur sexuel présumé confondu par son ADN 12 ans après les faits

Le prélèvement ADN a permis de rapprocher une affaire de 2018 avec une autre survenue en 2006.
Le prélèvement ADN a permis de rapprocher une affaire de 2018 avec une autre survenue en 2006. © DAMIEN MEYER / AFP
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avec AFP
Recherché pour tentative de viol et une agression sexuelle commises avec une arme en 2006, un homme de 44 ans a été confondu par son ADN après de nouveaux faits survenus en 2018.

Un homme de 44 ans, recherché pour tentative de viol et une agression sexuelle commises avec une arme en 2006, a été confondu par son ADN après de nouveaux faits survenus l'année dernière, a-t-on appris vendredi de source judiciaire. L'affaire a été révélée à la faveur d'une audience vendredi à la chambre de l'instruction de la cour d'appel d'Orléans, lors de laquelle une demande de mise en liberté a été refusée à l'homme mis en cause, selon des informations du quotidien La Nouvelle République.

 

Un ADN prélevé en décembre 2006. Dans une commune de la vallée du Cher, non loin de Romorantin (Loir-et-Cher), le soir du 20 décembre 2006, un homme s'était présenté au domicile d'une femme, seule avec son bébé de quelques semaines. Il avait menacé sa victime avec un cutter sous la gorge, avant de l'agresser sexuellement et de tenter de la violer, puis de quitter les lieux. La femme était parvenue à se libérer et à alerter une voisine. Sur les lieux de l'agression, les gendarmes avaient prélevé un ADN complet, mais qui ne figurait pas au fichier national (FNAEG). L'agresseur n'avait jusqu'alors jamais été retrouvé.

L'homme signalé en octobre 2018. L'affaire rebondit en octobre 2018 : la gendarmerie est informée qu'un homme dont l'ADN correspond à celui de l'agresseur de la vallée du Cher a été interpellé quelques semaines plus tôt en Haute-Savoie. En juillet à Cluses, un individu prétendant chercher sa route avait abordé des mineurs et leur avait proposé de l'argent en échange d'une fellation. Grâce à un signalement, le suspect avait été interpellé pour "tentative de corruption de mineurs aggravée".

Il a reconnu les faits. Le prélèvement ADN a permis de rapprocher cette affaire avec celle de 2006 mais aussi avec une affaire de violences avec arme sur mineur en Ardèche en 2008. Arrêté le 23 octobre 2018, l'auteur présumé des faits, marié et père de famille, a reconnu la tentative de viol et l'agression sexuelle commise près de Romorantin. La gendarmerie cherche désormais à vérifier si le suspect n'est pas impliqué dans d'autres affaires de même nature.