Tempête Zeus : le point sur la situation mercredi

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A.H. avec AFP , modifié à
Mercredi, 45.000 foyers restaient toujours sans électricité à la mi-journée. C'est la première fois depuis la tempête de décembre 1999 qu'il y a eu autant de foyers privés de courant.

Des rafales exceptionnelles ont balayé la France lundi. Sur les côtes et les îles bretonnes, on a relevé des pics à plus de 190 km/h. Mardi, la tempête Zeus doit quitter l'hexagone. Il faut désormais rétablir le courant et nettoyer les dégâts.

  • Quels sont les départements encore en vigilance orange ?

Mercredi, plus aucun département n'était en vigilance orange pour vents violents ou vagues-submersion, selon la carte de vigilance publiée par Météo-France.

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  • Électricité : à quand un retour à la normale ?

Encore 45.000 foyers restaient privés d'électricité mercredi à la mi-journée, essentiellement en Bretagne et en Auvergne-Rhône-Alpes, après le passage de la tempête Zeus en début de semaine, selon un nouveau bilan d'Enedis. En milieu de journée, 25.000 clients étaient sans courant en Bretagne et 13.000 en Auvergne-Rhône-Alpes, a indiqué le gestionnaire de réseau de distribution d'électricité, qui poursuit ses opérations sur le terrain.

Au moment le plus critique lundi soir, plus de 600.000 foyers ont été privés d'électricité par cette tempête qui a causé la mort de deux automobilistes, tués par des chutes d'arbres dans les Alpes-de-Haute-Provence et en Dordogne.

En nombre de coupures sur une seule et même tempête, c'est la première fois depuis la tempête de décembre 1999 qu'il y a eu autant de foyers privés de courant, surtout en Bretagne et Auvergne-Rhône-Alpes. En 1999, il y avait eu trois millions de foyers dans le noir.

  • Quel est le bilan humain ?

Lundi après-midi, Zeus a provoqué la mort du chauffeur d'un camion qui transportait des bouteilles de gaz, tué par la chute d'une grosse branche sur son véhicule à Thorame-Haute, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Dans la matinée, c'est un automobiliste de 43 ans qui a été écrasé par la chute d'un arbre de 20 mètres de haut sur sa voiture à Coulounieix-Chamier, en Dordogne. 

En Bretagne, trois adolescents ont été grièvement blessés par un arbre tombé à Carhaix-Plouguer, dans le Finistère, alors qu'ils se rendaient en cours. Leurs jours ne sont pas en danger, selon la préfecture du Finistère. Plusieurs enfants ont été légèrement blessés à Brive, en Corrèze, après l'effondrement de la toiture d'une école maternelle. Deux personnes ont également été blessées par des chutes d'arbres à Pont-Scorff et Pontivy, dans le Morbihan.

En Isère, à Saint-Marcel-Bel-Accueil, un bus scolaire transportant 52 lycéens s'est couché sur la chaussée en raison de fortes bourrasques, sans faire de blessé, selon les pompiers. Dans la soirée lundi, le ministère de l'Intérieur a fait état de plus de 4.300 interventions de secours. 

  • Beaucoup de dégâts matériels

La tempête a principalement couché des arbres sur les routes mais aussi des maisons, des lignes électriques et des voies SNCF, perturbant la circulation et obligeant de nombreuses communes à maintenir leurs écoles fermées par mesure de précaution. Lundi après-midi, le principal point noir dans les transports avait été la coupure des deux voies SNCF à hauteur du Futuroscope, à Poitiers, sur l'axe Paris-Bordeaux, des tôles encombrant les rails.