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Taxe sur l'héritage : comment font nos voisins européens ?

Antoine Bienvault, édité par Ugo Pascolo - Mis à jour le . 1 min

La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet s'est dite favorable à une hausse de la taxe sur l'héritage. Une sortie qui fait beaucoup réagir, notamment à droite. Mais comment font nos voisins européens ? Europe 1 fait le tour de la question.

C'est une petite phrase qui fait beaucoup réagir. Invitée des 4V de France 2 mercredi, Yaël Braun-Pivet a relancé le débat sur la taxe relative à l'héritage. "Le truc qui vous tombe du ciel, il y a un moment ça suffit !", a notamment lancé la présidente de l'Assemblée nationale. "On voit bien que la circulation des richesses de génération en génération ne se fait pas bien, et ça n’est pas sain", a-t-elle également détaillé en appelant à davantage taxer les héritages. Mais comment se positionne la France par rapport à ses voisins ? 

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La France a une politique similaire à celle de l'Allemagne

Sur l'ensemble des pays européens, seules la Belgique et l'Espagne prévoient un taux de taxation sur les héritages plus élevé que la France. L'Hexagone applique une politique relativement similaire à celle de l'Allemagne où les droits de succession et de donation varient entre 7 % et 50 %, mais la France se trouve en revanche bien au-dessus du Royaume-Uni, par exemple, où la fiscalité n'autorise pas plus de 40 % de prélèvement sur l'héritage.

Et si dans la majorité des Etats, comme en France, le niveau de taxation dépend de la valeur du legs et du lien de proximité entre le légataire et le bénéficiaire, certains pays font office d'exception. L'Irlande par exemple prévoit un taux fixe de 33 % quel que soit le montant et le lien familial. Et puis il y a enfin ces pays qui ne taxent pas du tout l'héritage : ils sont 7 dans l'Union européenne, parmi lesquels la Suède, la Norvège ou encore l'Autriche.