La date arrêtée pour le début du déconfinement approche et les Français entrevoient le bout du tunnel. Selon un sondage publié lundi par BVA pour Europe 1 et Orange*, seuls 39 % des personnes interrogées pensent désormais que "le pire est devant nous", soit le niveau le plus bas enregistré depuis le début de l'enquête. Pour autant, les Français sont davantage dans l’attentisme que dans le réel soulagement.
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En effet, 34% des personnes interrogées estiment que les choses vont rester stables et seulement 16% jugent que "le pire est derrière nous". Surtout, une forme de lassitude semble se faire ressentir, du fait d'un isolement forcé qui aura duré pendant deux longs mois. A la question : "Quelle note, entre 0 et 10, donneriez-vous pour refléter le niveau de votre moral aujourd’hui ?", la note obtenue est de 6,2 contre 6,4 il y a quelques jours.
Une méfiance à l'égard des informations diffusées
La foi dans les informations reçues sur la crise reste toujours limitée : 65% des personnes interrogées n'ont pas confiance dans la qualité des informations transmises par les pouvoirs publics. BVA y voit "un écho aux annonces parfois contradictoires ou incertaines entourant les modalités du déconfinement", sur l'identification des malades ou encore la mise en quatorzaine des personnes arrivant de l’étranger. Seuls 33% des Français font confiance aux médias sur ces thématiques.
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Enfin, la population semble de mieux en mieux adapter son quotidien aux bouleversements engendrés par la crise du coronavirus. Les Français témoignent d'une plus grande facilité à faire les courses, ou à travailler depuis chez eux. Le point noir demeure les relations sociales : seul 20% des interrogés affirment qu'il est "facile de maintenir une vie sociale".
*Enquête barométrique en continu réalisée par Internet, entre le 2 et le 4 mai, auprès d'un échantillon représentatif de 1.000 Français âgés de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas et le principe du roll-up.