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Ryanair : pourquoi la compagnie se désengage-t-elle de trois aéroports français ?

Mathieu Priore - Mis à jour le . 1 min

La première compagnie aérienne low-cost d'Europe a annoncé fermer trois dessertes régionales en France, celles de Strasbourg, Bergerac et Brive. Cette décision vient après la hausse dans le budget 2025 de la TSBA, la taxe de solidarité sur les billets d'avion. Mais pourquoi cette taxe et le départ de Ryanair de ces aéroports auront des conséquences ?

Cette semaine, la compagnie aérienne low-cost Ryanair a annoncé qu'elle ne desservira plus trois aéroports français : à Strasbourg, Bergerac et Brive. Une décision prise car à la taxe Chirac, créée en 2005 pour financer une aide humanitaire, s'est greffée en 2020 une éco-contribution.

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"Un impact considérable sur l'économie des territoires"

Conséquence : elle atteint aujourd'hui 7,40 euros pour un billet en classe économique à destination de la France et des pays de l'Union européenne. Ce qui conduit la compagnie Ryanair à déserter trois aéroports français. Une très mauvaise nouvelle pour l'économie aéroportuaire et locale, selon Nicolas Paulissen, délégué général de l'Union des aéroports français. 

"Aujourd'hui, les compagnies low-cost commencent à déserter les aéroports français. Et ce qu'il va se passer, c'est qu'on verra passer au-dessus de la France tous les avions sans qu'ils atterrissent. Et donc ça va avoir évidemment un impact considérable sur l'économie des territoires. Vous allez avoir des territoires qui vont être de plus en plus isolés et sur le tourisme, ça n'est sûrement pas une bonne nouvelle", explique-t-il.

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Ryanair estime néanmoins, dans un communiqué, que si le gouvernement décidait de supprimer complètement cette taxe, la compagnie pourrait envisager un investissement de plus de 2,2 milliards d'euros en France et la création de 750 emplois dans les régions françaises.