Restos du Cœur : 30 ans de solidarité en chiffres

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Un million de personnes ont bénéficié de l'aide des Restos du Cœur en 2014. © PATRICK KOVARIK / AFP
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INFOGRAPHIE - Coluche a lancé son appel à la solidarité, sur Europe 1 le 26 septembre 1985. Trente ans après, que reste-t-il ?  

Le 26 septembre 1985, Coluche lançait "sa petite idée comme ça" sur Europe 1. Un appel et le début d’une grande aventure, celle des Restos du Cœur. Trente ans après, le soutien des Français est-il toujours à la hauteur ? Les bénévoles sont-ils toujours aussi nombreux aux Restos du Cœur ? Europe 1 fait le point sur cette solidarité.

Un nombre de repas distribués colossal. Chaque hiver, les 2.111 centres des Restos du Cœur ouvrent quotidiennement pour distribuer des repas. Lors de sa première campagne, les 5.000 bénévoles avaient distribué 8,5 millions de repas. Trente ans plus tard, l’évolution est astronomique : 130 millions de repas ont été distribués par 67.600 bénévoles.

Beaucoup plus de bénévoles qu’au début. En lançant cette petite phrase sur l’antenne d’Europe 1, Coluche ne se doutait probablement de l’élan de solidarité qu’il allait créer. La première année, l’humoriste réussit à fédérer 5.000 bénévoles. Trente ans plus tard, 13 fois plus de personnes ont décidé de se joindre au mouvement.

Des dons en hausse et… La générosité, elle aussi, n’a jamais baissé aux Restos du Cœur. Lors de la première campagne, l’association réussit à récolter 4,5 millions d’euros. Trente ans plus tard, l’aide a grimpé jusqu’à 84 millions d’euros.

… un triste record. Malheureusement, l’aide n’est jamais suffisante car il y a toujours plus de personnes en difficultés à aider. Lors de la campagne 2013-2014, les Restos ont atteint le "record assez détestable" d’un million de bénéficiaires. Pour essayer d’aider toujours plus de monde, l’association trentenaire s’est diversifiée. Ainsi, les Restos Bébés du Cœur viennent en aide aux bébés de moins de 12 mois. Les Restos proposent aussi des lits d’hébergement d’urgence pour les plus démunis, des microcrédits, des ateliers de soutien à la recherche d’emploi, des logements en sous-location,… Non, 30 ans après, la solidarité n’a pas faibli.