Les écoles ne rouvriront pas toutes lors du déconfinement. 2:00
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Pauline Rouquette , modifié à
Lors de la présentation du plan de déconfinement, mardi à l'Assemblée nationale, le Premier ministre Édouard Philippe a annoncé une rentrée progressive à partir du 11 mai pour les élèves de primaire, et du 18 mai pour les collégiens. Au micro d'Europe 1, le secrétaire général du syndicat des personnels de direction de l'Éducation nationale, Philippe Vincent a réagi positivement à ces annonces.

Philippe Vincent, secrétaire général du Syndicat national des personnels de direction de l'Éducation nationale (SNPDEN), voit "une certaine forme de logique" sur la réouverture des écoles, présentée mardi en même temps que le plan de déconfinement. "Jean-Michel Blanquer avait déjà évoqué des hypothèses. Un certain nombre d'entre elles n'ont pas été retenues, mais il est possible que des messages d'alerte aient été entendus. La prudence l'a emporté", a-t-il estimé. 

Devant l'Assemblée nationale, le chef du gouvernement a détaillé niveau par niveau les décisions prises quant à la réouverture des classes. Une réouverture progressive assortie de mesures sanitaires concernant notamment le port du masque.

"Moins précoce, moins rapide et global que ce qui avait été envisagé"

Invité à réagir, mardi au micro d'Europe 1, Philippe Vincent a fait montre d'un optimisme mesuré, évoquant toutefois des interrogations sur la cohérence des choix qui ont été faits. "Mais je dirais que le processus de reprise présenté est quand même moins précoce, moins rapide et global que ce qui avait été envisagé dans un premier temps", poursuit-il.

Selon lui, la décision d'une rentrée progressive permettrait de laisser plus de temps aux établissements et aux collectivités territoriales pour s'organiser. "Ces délais et ces prudences prises vont favoriser une reprise plus sécurisée dans l'attente du protocole qui nous est d'ailleurs toujours promis", a-t-il achevé.

Le ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer avait en effet assuré que "l'ensemble des classes pourraient rentrer", mais pour cela, tout un protocole sanitaire devait être mis en place avant la réouverture des établissements. Un protocole que le Premier ministre Édouard Philippe devait, selon Jean-Michel Blanquer, présenter lors du plan de déconfinement.