Règlement de compte en burqa : quatre personnes placées en détention à Toulouse

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En plus de ces quatre mises en examen, trois autres personnes interpellées mardi vont aussi être mises en examen dans le courant de la semaine. Image d'illustration. © PASCAL PAVANI / AFP
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avec AFP
Ces quatre premiers mis en examen, survenues samedi, sont très connus de la justice notamment pour des affaires de stupéfiants.

Quatre personnes ont été mises en examen et placées en détention samedi dans l'enquête sur une fusillade qui avait fait un mort et 7 blessés en juillet 2017 à Toulouse  par un homme dissimulé sous une burqa, a-t-on appris auprès du parquet.

Connus de la justice. L'information judiciaire est ouverte des chefs d'assassinat en bande organisée, tentative d'assassinat en bande organisée et association de malfaiteurs en bande organisée. Ces quatre premiers mis en examen, sont très connus de la justice notamment pour des affaires de stupéfiants, l'un des principaux mis en cause, un homme de 25 ans, a déjà une vingtaine de condamnations pour stupéfiants à son casier. 

Bientôt trois autres mises en examen ? Trois autres personnes interpellées mardi dans la région Lyonnaise dans la même affaire vont faire l'objet d'un défèrement à Toulouse "dans la semaine" pour être mises en examen par le magistrat enquêteur, a précisé la même source.

Burqa et poussette. Le 3 juillet, l'attaque était survenue vers 21h30 dans le quartier de la Reynerie, classé "zone urbaine sensible" et situé dans l'ensemble plus vaste du Mirail, dans le sud-ouest de Toulouse. Deux hommes, qui avaient pris l'apparence d'un couple en "habits traditionnels musulmans", s'étaient approchés à quelque mètres de leur cible lorsque l'un d'eux, "dissimulé sous une burqa", avait sorti une kalachnikov d'une poussette et avait ouvert le feu, a indiqué le parquet.

"Trente tirs". "Au moins trente tirs" d'une arme à feu automatique avaient été relevés alors que de nombreuses personnes dont des enfants étaient dehors par une chaude soirée d'été. Un homme de 27 ans, connu pour "trafic de stupéfiants", avait été tué de 9 balles et sept autres personnes avaient également été blessées dans cette fusillade. Le quartier de la Reynerie avait été le théâtre, à l'été 2016, de deux règlements de comptes liés au trafic de drogues.