Publicité
Publicité

Quinze ans de prison pour le beau-père meurtrier d'un nourrisson

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
Le prévenu était en détention provisoire depuis plus de trois ans. Image d'illustration.
Le prévenu était en détention provisoire depuis plus de trois ans. Image d'illustration. © AFP

En 2015, l'homme avait tué la petite fille de sa compagne, lui fracassant le crâne contre le montant du lit. 

La cour d'assises du Loiret a condamné mardi à 15 ans de réclusion José Castro, pour des violences ayant entraîné la mort d'une petite fille de onze semaines, Lizéa, dont il n'était pas le père.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

L'avocate générale avait requis 17 ans de réclusion criminelle. En détention provisoire depuis un peu plus de trois ans, José Castro, 29 ans, ancien employé chargé des espaces verts dans une petite ville du Loiret, a été reconnu coupable de violences ayant entraîné la mort. Il a accueilli le verdict sans réagir.

L'avocate générale avait requis au terme des trois jours de débats 17 ans de réclusion criminelle assortie d'une période de sûreté de la moitié.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Il n'avait pas supporté les pleurs de la petite fille. Le 11 octobre 2015 vers 2h à Saint-Jean-de-Braye, José Castro, qui vivait depuis quelques mois avec Laurie, une ancienne camarade de collège, n'a pas supporté les pleurs de Lizéa. Tandis que sa compagne était descendue promener le chien, José a agrippé le bébé et l'a secoué à deux reprises, avant de lui fracasser le crâne contre le montant en bois du lit. Il a ensuite couché l'enfant qui ne pleurait plus. Lorsque la jeune maman s'est réveillée, vers 08h, sa petite fille était décédée.

Lundi, pressé de questions par la présidente de la cour d'assises, José Castro a reconnu un autre geste violent, décelé par les médecins légistes sous la forme d'une fracture du crâne de 6 à 7 cm, en voie de résorption. Son avocate, Me Andréanne Sacaze, a vainement tenté de plaider que José Castro était "abruti de culpabilité", mettant en garde la cour contre la tentation de prononcer "une peine assommoir".