Le faux-plafond d'une école du Loiret cachait deux armes de poing

Une enquête a été ouverte et confiée à la police judiciaire. Image d'illustration.
Une enquête a été ouverte et confiée à la police judiciaire. Image d'illustration. © Direction générale de la police nationale
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avec AFP
Deux armes de poing et des munitions ont été découvertes lundi dans le faux-plafond d'une école du Loiret. 

Une enquête a été ouverte après la découverte de deux armes de poing et de munitions lundi dans le faux-plafond d'une école élémentaire à Saint-Jean-de-Braye, dans le Loiret, a-t-on appris mercredi auprès du procureur de la République d'Orléans.

Les armes - un pistolet Glock et un pistolet à air -, ainsi qu'une quarantaine de munitions ont été découvertes lundi soir par un ouvrier qui travaillait à l'école Jean Zay, où sont réalisés des travaux de rénovation.

Les armes découvertes par un ouvrier. "Un des ouvriers travaillait sur le chantier et au moment de démonter le faux-plafond, il a un Glock et un pistolet à air et une quarantaine de munitions qui lui tombent dessus", a indiqué le procureur Nicolas Bessone. Les armes étaient cachées dans une partie de l'école qui n'était pas accessible par les élèves et le corps enseignant pendant les travaux. "En revanche, l'accès n'était interdit (que) par du simple barriérage", a relevé le magistrat.

L'ouvrier remet alors le pistolet à air à son employeur, mais rentre chez lui avec le Glock. Il remet aussi celui-ci le lendemain à son employeur qui le transmet aux services de police.

Une enquête confiée à la police judiciaire est alors ouverte. "Il y a d'une part, l'aspect de poursuites des investigations sur les faits d'acquisition, de transport et d'offre de ces armes où on va se livrer à un certain nombre d'expertises techniques - à savoir si ces armes ont été utilisées -, avec la recherche d'ADN, d'empreintes digitales. Et d'autre part, il s'agit de déterminer qui et pourquoi ces armes ont été entreposées à cet endroit", a souligné le procureur.

Le procureur évoque le profil d'auteurs "opportunistes". Placé en garde à vue, l'ouvrier fera l'objet d'une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) du "chef de détention et transport d'arme de catégorie B", le 14 mars. Il lui est "reproché d'avoir pris l'arme plutôt que d'aviser directement les services" de police, a ajouté Nicolas Bessone.=

Le procureur n'était dans l'immédiat pas en mesure d'expliquer pourquoi ces armes étaient cachées à cet endroit. "C'est l'enquête qui le déterminera", a souligné Patrick Bessone évoquant le profil d'auteurs "opportunistes".