Prêtre tué en Vendée : ouverture d'une information judiciaire pour "assassinat"

Une enquête pour "assassinat" ouverte après la mort du prêtre Olivier Maire.
Une enquête pour "assassinat" ouverte après la mort du prêtre Olivier Maire. © Sebastien SALOM-GOMIS / AFP
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Europe 1 avec AFP , modifié à
Le parquet de La Roche-sur-Yon a ouvert une enquête pour "assassinat" jeudi après la mort du prêtre Olivier Maire dans la nuit du 8 au 9 août, à Saint-Laurent-sur-Sèvre, en Vendée. L'auteur présumé des faits est actuellement hospitalisé en psychiatrie. 

Une information judiciaire pour "assassinat" a été ouverte jeudi suite au décès du prêtre Olivier Maire dans la nuit du 8 au 9 août, à Saint-Laurent-sur-Sèvre, en Vendée, a annoncé dans un communiqué le parquet de La Roche-sur-Yon. "Le parquet de La Roche-sur-Yon a ouvert ce jour une information judiciaire contre X du chef d'assassinat", a indiqué le parquet dans ce communiqué.

A la suite de la mort du prêtre, une enquête avait été ouverte pour "homicide volontaire" et l'autopsie avait révélé que la victime était décédée des suites de "coups violents" portés à la tête, mais l'examen n'avait pas permis de déterminer l'arme du crime.

Le présumé meurtrier hospitalisé en psychiatrie

L'auteur présumé des faits, Emmanuel Abayisenga, qui est aussi le présumé incendiaire de la cathédrale de Nantes en juillet 2020, s'était rendu lui-même à la gendarmerie le 9 août et s'était accusé de ce meurtre. Emmanuel Abayisenga "placé en garde à vue dans le cadre de cette enquête avant de faire l'objet d'une mesure d'hospitalisation en milieu psychiatrique à la demande du représentant de l'Etat, est actuellement toujours hospitalisé sous ce régime", précise le parquet.

Emmanuel Abayisenga était sorti le 29 juillet d'une hospitalisation en psychiatrie de plus d'un mois. Il avait été auparavant incarcéré du 20 juillet 2020 au 31 mai 2021, dans le cadre de l'enquête sur l'incendie de la cathédrale de Nantes, le 18 juillet 2020. A sa sortie de prison, il avait été placé sous contrôle judiciaire, avec une obligation de résidence au sein de la communauté religieuse des Montfortains, dont le prêtre Olivier Maire, 60 ans, était le supérieur provincial.