embouteillages, bouchons, Paris, 2000*1000 1:30
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avec AFP , modifié à
Les routes de la région Île-de-France étaient deux fois plus embouteillées qu'à l'accoutumée vendredi en début de soirée, avec près de 600 kilomètres de bouchons. Au deuxième jour de mobilisation contre la réforme des retraites, le trafic avait déjà connu un pic le matin même, avec 350 kilomètres de bouchons cumulés. 

Les routes de Paris et de sa région étaient particulièrement saturées vendredi en début de soirée, au deuxième jour de la grève dans les transports contre la réforme des retraites, avec près de 600 km de bouchons cumulés, le double de la moyenne habituelle.

Un chiffre bien au-delà des valeurs "exceptionnelles"

Vers 18 heures, le site d'information routière Sytadin recensait quelque 580 km d'embouteillages, un chiffre bien au-delà des valeurs considérées comme "exceptionnelles" pour cette heure de pointe, soit 450 km. Vendredi matin, les routes d’Île-de-France avaient déjà connu un pic exceptionnel d'encombrements, avec 350 kilomètres cumulés peu avant 8 heures en raison de la paralysie des transports en commun liée à la mobilisation contre la réforme des retraites, selon ce site qui dépend de la Direction des routes Île-de-France (DiRIF).

Jeudi, au premier jour de la contestation contre la réforme des retraites et des perturbations, le trafic routier était resté très calme autour de Paris. Légèrement au dessus de la moyenne avant 7 heures, il avait ensuite chuté à des niveaux très faibles pour flirter toute la matinée avec une petite vingtaine de kilomètres de bouchons seulement. Hors événement extérieur (intempéries, grèves, manifestation, etc...), le record remonte au 8 octobre 2019 avec 628 km d'embouteillages comptabilisés peu après 9 heures.

Le record absolu se situe lui à 739 km de bouchons atteints le 6 février 2018 en Île-de-France peu avant 19h30 en raison d'abondantes chutes de neige.