Policier tué à Avignon : le logeur du meurtrier présumé écroué

Le propriétaire du local où s'étaient réfugiés le meurtrier présumé du policier tué à Avignon le 5 mai a été mis en examen.
Le propriétaire du local où s'étaient réfugiés le meurtrier présumé du policier tué à Avignon le 5 mai a été mis en examen. © AFP
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Europe 1 avec AFP
Le 5 mai, le brigadier Eric Masson a été tué lors d'une banale intervention sur un point de trafic de stupéfiants dans le centre d'Avignon. Le propriétaire du local où s'étaient réfugiés son meurtrier présumé a été mis en examen et placé en détention provisoire. 

Le propriétaire du local où s'étaient réfugiés le meurtrier présumé du policier tué à Avignon le 5 mai et un camarade pendant leur fuite a été mis en examen et placé en détention provisoire, a-t-on appris lundi auprès du procureur. Il est poursuivi pour "recel de malfaiteur et a été placé sous mandat de dépôt", a précisé Philippe Guémas.

Trois personnes mises en examen

Le 5 mai, le brigadier Eric Masson a été tué lors d'une banale intervention sur un point de trafic de stupéfiants dans le centre d'Avignon. Le tireur présumé et un autre jeune homme qui l'accompagnait avaient pris la fuite et s'étaient réfugiés dans un local, avant de tenter de fuir vers l'Espagne quatre jours plus tard. Ils ont finalement été arrêtés à une vingtaine de kilomètres d'Avignon à un péage.

Cette nouvelle mise en examen porte à trois le nombre de personnes poursuivies après ce meurtre qui a suscité une immense émotion et nourri la colère des policiers, dont les représentants syndicaux ont appelé à une "marche citoyenne" mercredi à Paris . 

L'enquête devrait durer "de nombreux mois"

Le tireur présumé, âgé de 19 ans, a été mis en examen pour homicide volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique et tentative d'homicide volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique, et le second qui l'accompagnait, âgé de 20 ans, est poursuivi pour non-assistance à personne en danger et recel de malfaiteur.

Deux autres personnes avaient été placées en garde à vue dans ce dossier : la soeur du tireur présumé et le conducteur du véhicule dans lequel les deux jeunes hommes ont été interpellés sur la route pour l'Espagne. Ils ont été libérés sans poursuite. Aucune autre personne n'a pour l'heure été interpellée, selon le procureur mais l'enquête s'annonce longue et devrait durer de "nombreux mois".