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Guillaume Perrodeau
Chez Olivier Delacroix vendredi, Pierre évoque sa conversion au minimalisme, cet art de vivre où l'on se débarrasse du superflu pour ne garder que l'essentiel.
VOS EXPÉRIENCES DE VIE

C'est une tendance ancrée dans notre époque. Le minimalisme, ce mode de vie qui vise à s'affranchir du superflu et interroge notre surconsommation, fait de plus en plus d'adeptes. Il y a deux ans, Pierre, 45 ans, a décidé de faire le grand ménage dans sa vie. Désormais, il ne vit qu'avec 43 objets personnels, comme il le raconte à Olivier Delacroix vendredi sur Europe 1.

>> De 15h à 16h, partagez vos expériences de vie avec Olivier Delacroix sur Europe 1. Retrouvez le replay de l'émission ici

"Faire face à toutes les situations de la vie courante"

"Tout est parti du constat que j’avais beaucoup de choses autour de moi et que j’avais besoin de désencombrer mon existence, le nombre de choses avec lesquelles je vivais. Le but était de vivre avec un impact qui soit le moins mobilisateur de matière possible. En partant de la conscience aiguë que le nombre d’objets à notre disposition est limité et que, si on veut les partager avec le plus grand nombre, il faut en prendre soin.

J'ai choisi mes 43 objets pour faire face à toutes les situations de la vie courante. D’abord, pouvoir travailler : avoir deux costumes, une cravate, un manteau. Ensuite, être capable d'être à l'aise dans la vie "casual" et lors de toutes les activités de plein air et sportives.

"Je n’imagine pas pouvoir revivre comme avant"

Avant cette décision, je n’étais pas un gros consommateur mais j’accumulais, notamment des choses dans ma penderie et des vêtements que je ne mettais qu’une fois par an. J'ai donné une partie de mes objets à des associations, j’ai vendu l'autre partie sur des plates-formes en ligne.

Le minimalisme est une démarche globale. Dès lors qu’on a pris en compte la finitude de ses ressources, on va faire attention à beaucoup d’autres choses : déchets, alimentation, transports. Cela englobe des choses plus globales. Par exemple, on n’a plus aucun produit phytosanitaire à la maison, on fait nos propres produits. Aujourd’hui, deux ans après, je m’y suis habitué. Je n’imagine pas pouvoir revivre comme avant."