Surtourisme 1:19
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Geoffrey Branger, édité par Alexandre Dalifard / Crédit photo : MAURIZIO ORLANDO / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP , modifié à
Cet été, le mot "surtourisme" est de plus en plus présent dans les conversations des vacanciers. Avec ce phénomène, certaines zones se dégradent et à terme, cela aura un impact durable et irréversible. Pour contrer cet effet destructeur, Jean-Pierre Mas, président des Entreprises du Voyage, appelle les pouvoirs publics à se saisir du problème, et formule des propositions.

Avec les vacances d’été, le mot "surtourisme" revient de plus en plus. Trop de touristes au même endroit, au même moment, peut être un problème d’envergure. Certaines zones se dégradent et à terme, ça aura un impact durable et irréversible. Pour contrer ce phénomène destructeur, Jean-Pierre Mas, président des Entreprises du Voyage, appelle les pouvoirs publics à se saisir du problème, et formule des propositions.

Réservation anticipées

Pour lui, il faut éviter que les sites touristiques soient détériorés par la fréquentation des touristes. Cela veut dire qu'il faut réglementer les accès touristiques là où il y a ces risques et les réglementer. "Ce sont des réservations anticipées et limiter le nombre de visiteurs par jour, par semaine, sur chacun de ces sites touristiques et éviter les pics de fréquentation", souligne Jean-Pierre Mas au micro d'Europe 1. C'est essentiellement un problème de pouvoir public. Les élus locaux sont très frileux parce qu'à côté de cela, il y a les boutiques et les magasins qui vivent du tourisme, qui réagissent contre une limitation de la fréquentation.

"On ne peut pas imaginer que le tourisme devienne destructeur, sinon on prendra le risque de voir certains sites fermer pendant plusieurs années. Donc, pour éviter cela, il faut vraiment une régulation et une régulation avec des réservations anticipées", alerte le président des Entreprises du Voyage.