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Sandrine Biard (à Grande-Synthe) / Crédit photo : Denis CHARLET / AFP
En une semaine, la commune de Grande-Synthe dans le Nord a vécu trois agressions, dont celle, mortelle, de Philippe Coopman. Sur place, les habitants sont mitigés, entre ceux qui s'inquiètent de la multiplication des faits-divers, et ceux qui ne veulent pas voir leur ville stigmatisée. Europe 1 est allée à leur rencontre.

Trois agressions en une semaine, dont une qui a conduit au meurtre d'un homme de 22 ans. Grande-Synthe vit au rythme des faits divers sordides cette semaine. Samedi, le cousin d'un des deux suspects impliqués dans la mort de Philippe Coopman a été agressé. Il a été retrouvé nu sur la chaussée par un automobiliste dans ce qui ressemble à un acte de vengeance. Heureusement, la nuit de samedi à dimanche a été plutôt calme. Mais sur place, la sidération et l'inquiétude gagnent certains habitants.

Devant les petits commerces de quartier, comme à la boulangerie, la sécurité dans la commune alimente les discussions. "Même la journée, je trouve qu'on n'est pas en sécurité", s'inquiète un habitant. "C'est vrai qu'on n'est à l'abri de rien. Il faudrait plus de personnel qui surveille la ville, parce qu'on ne voit pas beaucoup tourner la police municipale et nationale", avance une autre.

"Il faut choper tous ces petits délinquants"

Mais les avis sont tranchés. Des habitants ne veulent pas voir leur ville stigmatisée. "C'est vraiment tranquille depuis toujours ici, on n'a jamais entendu de grands problèmes comme ça", nuance un autre. "On est tranquille. J'habitais en campagne avant, j'adore Grande-Synthe, c'est tous ces petits délinquants qu'il faut choper", insiste un dernier riverain.

Cette nuit, il y a eu des rondes de police supplémentaires afin de rassurer la population et ramener le calme dans la commune.