Nucléaire : 250 militants déposent plainte contre EDF et l'État français
À l'initiative de Greenpeace, 250 militants ont déposé plainte samedi contre EDF et l'État français pour dénoncer le manque de protection des installations nucléaires.
Samedi, Greenpeace a annoncé, via un communiqué que 250 militants anti-nucléaire ont porté plainte contre l'État français et EDF pour "mise en danger de la vie d'autrui" . À travers ces plaintes déposées à Thionville, en Moselle, à Lyon, dans le Rhône, à Colmar, dans le Haut-Rhin, à Dunkerque, dans le Nord et à Bordeaux, en Gironde, l'ONG veut dénoncer "le manque de protection des installations nucléaires dans l'Hexagone et les risques encourus" .
Des centaines de citoyens portent plainte pour dénoncer l’insécurité nucléaire. Merci au Réseau Sortir du Nulcéaire (@sdnfr) d'avoir soutenu cette mobilisation citoyenne à nos côtés ! #NoNukes #RisqueNucléaire https://t.co/A6EaxLh2mo
— Greenpeace France (@greenpeacefr) 2 décembre 2017
"Le risque nucléaire ne connaît pas de frontières". franceinfo explique que Greenpeace et d'autres associations partent "d'un constat commun". "Le parc nucléaire , en plus d'être vieillissant, n'est pas assez sécurisé face au risque d'attaques extérieures", explique l'ONG. "Avec 58 réacteurs sur le territoire français et de nombreuses centrales à deux pas de pays voisins de la France, le risque nucléaire ne connaît pas de frontière", poursuit Greenpeace.
Des militants belges, suisses et allemands se sont joints à l'initiative. L'initiative lancée par l'organisation écologiste a eu un écho européen puisque des militants belges, considérant la centrale nucléaire de Gravelines comme une menace, se sont joints à la plainte déposée samedi. "Certains citoyens allemands et suisses vivent quant à eux à proximité de la centrale de Fessenheim et il en est de même pour l'ensemble des Luxembourgeois qui doivent courir le risque d'un accident nucléaire à la centrale de Cattenom . Enfin, la centrale du Bugey se situe à 70 kilomètres à vol d'oiseau de la ville de Genève", détaille Greenpeace.