Noël : comment détecter les anomalies avant d'acheter ?

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P.P. , modifié à
La répression des fraudes a relevé un taux d'anomalies de 21,5% sur les produits de Noël, notamment les aliments et les jouets.

La période des fêtes est synonyme de courses et d'achats variés. Mais certains produits ne sont pas tout à fait conformes aux normes françaises. Chaque année, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes effectue donc des contrôles sur différents produits, du 16 novembre au 8 janvier. Invité d'Europe matin, Vincent Designolle, directeur de cabinet à la DGCCRF, nous donne quelques conseils pour éviter de tomber sur un jouet défaillant ou un aliment périmé.

Un produit sur cinq concerné. Cette année, selon un bilan à mi-parcours révélé ce mardi, l'administration a relevé un taux d’anomalies de 21,5 % (soit plus d'un produit sur cinq) sur les 19.000 contrôles effectués. Derrière le mot "anomalie" peut se cacher un problème d'étiquetage du prix ou des manquements en termes d'hygiène. Plus inquiétant encore : près d'un jouet sur dix est considéré comme non conforme ou dangereux.

Comparer et bien s'informer. Le degré de vigilance du consommateur doit donc rester aigu. "Il faut qu'il utilise au mieux l'information qui est disponible", estime Vincent Designolle. "Ça commence par regarder par exemple les prix à l'unité, au litre ou au kilo pour faire jouer la concurrence." "Il faut également vérifier l'origine des produits sur l'étiquette et lire les recommandations sur la notice", insiste le directeur de cabinet. Le marquage "CE" est par exemple un gage de qualité, répondant aux normes européennes en vigueur.

Questionner le vendeur. "Plus il y a d'informations sur le produit, plus il peut inspirer confiance", résume le responsable. Enfin, il ne faut également pas hésiter à questionner le vendeur sur l'origine du produit afin de vérifier que tout est cohérent. Si vous avez même, en tant que consommateur, vous constatez une anomalie sur l'un de vos achats, vous pouvez faire remonter l'information aux experts de la DGCCRF.