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Lionel Gougelot (correspondant dans le Nord) / Crédit photo : MAGALI COHEN / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
Toute la partie nord de la France est en alerte. Des pluies verglaçantes sont annoncées en début de matinée et de la neige en journée. Une situation qui a poussé le conseil régional des Hauts-de-France à suspendre les transports scolaires. Ce qui forcément entraîne des perturbations dans les établissements, comme a pu le constater Europe 1.

Prudence sur les routes. Les pluies verglaçantes par endroits rendent la chaussée glissante dans la partie nord de la France, dont la plupart des départements sont en vigilance orange, du Finistère à l'Alsace. Pour éviter les accidents, plusieurs d'entre eux ont suspendu les transports scolaires. C'est notamment le cas dans les Hauts-de-France, où le fonctionnement des établissements scolaires est de fait perturbé ce mercredi.

Mesure de prudence

Il est évident que faute de transports scolaires et avec de grosses perturbations à prévoir aussi sur les réseaux de transport en commun dans les grandes villes, beaucoup d'élèves des collèges et des lycées resteront à la maison. D'ailleurs, les élèves scolarisés en internat ont été renvoyés chez eux mardi soir par les responsables d'établissement. Une mesure de prudence face aux quantités de neige annoncées, qu'approuve Anne-Charlotte Rossi, présidente de la Fédération des conseils de parents d'élèves du Nord.

"Parce qu'il y en va quand même de la sécurité de nos enfants, de ne pas faire des voyages entre l'école et la maison si on se retrouve à 20 centimètres de neige. Donc je me pose juste la question de savoir comment ces heures perdues pourront être rattrapées pour nos enfants", explique-t-elle. Les rectorats de Lille et d'Amiens ont demandé aux établissements scolaires d'assurer un accueil minimum ce mercredi et jeudi pour ceux qui se présenteront dans leur établissement, malgré les perturbations. Pour les autres, des enseignements en distance seront assurés à condition que les enseignants aient eu le temps de mettre en place les outils pédagogiques d'enseignement à distance, a précisé à Europe 1 une responsable syndicale du secondaire.