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Alexandre Chauveau, édité par Gauthier Delomez / Crédits photo : Zakaria ABDELKAFI / AFP
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé une forte mobilisation policière pour la soirée de jeudi, alors que des tensions éclatent depuis la mort de Nahel mardi suite à un refus d'obtempérer. Un dispositif qui tranche avec celui mis en place la nuit dernière. L'exécutif a décidé de faire appel à la fermeté.

Les autorités craignent une nouvelle nuit de violences, deux jours après la mort de Nahel suite à un refus d'obtempérer. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé jeudi une forte mobilisation policière pour la soirée avec 40.000 policiers et gendarmes mobilisés - dont 5.000 à Paris et ses environs, c'est-à-dire quatre fois plus que les effectifs déployés la nuit dernière. L'exécutif a en réalité décidé de changer de doctrine en matière de maintien de l'ordre.

Mercredi soir, les forces de l'ordre avaient reçu la consigne de ne pas prendre en chasse les refus d'obtempérer et de ne pas utiliser de LBD.

Raid, BRI et GIGN mobilisés en réserve

Changement de discours jeudi : Gérald Darmanin a appelé à la plus grande fermeté. Il s'est entretenu en fin de matinée par visioconférence avec les préfets. Tous les effectifs qui peuvent être rappelés vont donc l'être dans les prochaines heures. Les hélicoptères de la gendarmerie seront également mobilisés avec des missions de reconnaissance et peut-être de projection, tout comme les cyber-gendarmes chargés de surveiller le darknet ainsi que les réseaux sociaux. Selon les informations d'Europe 1, le Raid, la BRI et le GIGN seront également engagés en réserve jeudi soir.

 

Enfin, si Éric Ciotti ou Éric Zemmour appellent à déclencher l'état d'urgence, ce n'est pas pour l'instant d'actualité du côté de l'exécutif même si Beauvau se tient prêt à l'activer si les violences de la nuit dernière venaient à se répéter dans la nuit de jeudi à vendredi.