"Comment on pourrait ne pas être fier ?", interroge Jean-Luc Bertoncello à propos de son fils, ici photographié à Ouistreham. 0:50
  • Copié
Rémy Pierre, édité par Margaux Lannuzel
Jean-Luc Bertoncello a dit son émotion et sa fierté au micro d'Europe 1, samedi, après la mort de son fils lors d'une opération de libération d'otages au Burkina Faso. 

"Ce qu'il faut comprendre, c'est que mon fils a fait son job, il a réussi sa mission", estime Jean-Luc, le père d'Alain Bertoncello, officier marinier du commandement des opérations spéciales, tué dans l'opération qui a permis la libération de quatre otages au Burkina Faso, vendredi. Interrogé par Europe 1 samedi, Jean-Luc Bertoncello a dit son émotion, mais aussi sa fierté. 

 

"Oui, je suis fier de mon fils"

"S'il peut servir à donner des exemples, tant mieux", poursuit Jean-Luc Bertoncello. "Il se trouve que ma femme et moi on est tous les deux enseignants, on a eu le témoignage aujourd'hui d'une jeune fille qui nous a dit : 'j'avais du mal à me décider, ça m'a aidé dans mon choix'. Elle veut intégrer l'armée. En ce sens, oui, c'est important."

Quant au dénouement tragique de l'opération et à l'hommage prévu pour son fils et le maître Cédric de Pierrepont, également tué dans l'assaut, Jean-Luc Bertoncello estime que "ça fait partie de la vie du militaire". "Le jour où il a défilé sur les Champs-Elysées, pour lui c'était un honneur, donc aujourd'hui pour lui ce sera un honneur. Comment on pourrait ne pas être fier ? On vient de perdre son fils, si on n'est pas fier je ne comprendrai pas. Oui, je suis fier de mon fils."