!["Comment on pourrait ne pas être fier ?", interroge Jean-Luc Bertoncello à propos de son fils, ici photographié à Ouistreham. "Comment on pourrait ne pas être fier ?", interroge Jean-Luc Bertoncello à propos de son fils, ici photographié à Ouistreham.](https://resize-europe1.lanmedia.fr/r/622,311,forcex,center-middle/img/var/europe1/storage/images/europe1/societe/mon-fils-a-fait-son-job-estime-le-pere-de-lun-des-militaires-tues-au-burkina-faso-3898059/53017617-1-fre-FR/Mon-fils-a-fait-son-job-estime-le-pere-de-l-un-des-militaires-tues-au-Burkina-Faso.jpg)
"Ce qu'il faut comprendre, c'est que mon fils a fait son job, il a réussi sa mission", estime Jean-Luc, le père d'Alain Bertoncello, officier marinier du commandement des opérations spéciales, tué dans l'opération qui a permis la libération de quatre otages au Burkina Faso, vendredi. Interrogé par Europe 1 samedi, Jean-Luc Bertoncello a dit son émotion, mais aussi sa fierté.
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"Oui, je suis fier de mon fils"
"S'il peut servir à donner des exemples, tant mieux", poursuit Jean-Luc Bertoncello. "Il se trouve que ma femme et moi on est tous les deux enseignants, on a eu le témoignage aujourd'hui d'une jeune fille qui nous a dit : 'j'avais du mal à me décider, ça m'a aidé dans mon choix'. Elle veut intégrer l'armée. En ce sens, oui, c'est important."
Quant au dénouement tragique de l'opération et à l'hommage prévu pour son fils et le maître Cédric de Pierrepont, également tué dans l'assaut, Jean-Luc Bertoncello estime que "ça fait partie de la vie du militaire". "Le jour où il a défilé sur les Champs-Elysées, pour lui c'était un honneur, donc aujourd'hui pour lui ce sera un honneur. Comment on pourrait ne pas être fier ? On vient de perdre son fils, si on n'est pas fier je ne comprendrai pas. Oui, je suis fier de mon fils."