L'air que respirent les enfants dans certaines salles de classe n'est pas aussi bon qu'il le faudrait. C'est ce que révèle une étude de Sante publique France, publiée ce mardi. Jusqu'à 30.000 cas d'asthmes pourraient ainsi être évités, chaque année. En cause, la présence de moisissures dans les toits et les murs de certains établissements, liée à des infiltrations dans des zones humides.
Aérer et ventiler beaucoup plus fréquemment
Dans les classes, on peut aussi trouver du formaldéhyde, une substance chimique présente dans certains revêtements du sol et dans les peintures. "On a la possibilité de choisir des revêtements qui vont émettre moins de formaldéhyde. Et puis, lorsqu'on décide de changer le mobilier d'une salle de classe, l'idéal est de pouvoir entreposer ce mobilier pendant une petite semaine, voire deux, car on sait que c'est lors du début de vie de mobilier neuf que l'on va avoir le plus de substances", indique Marion Hulin, épidémiologiste chez Santé publique France.
>> LIRE AUSSI - La RATP visée par une enquête : pourquoi la qualité de l'air dans le métro est-elle si mauvaise ?
Autre conseil à appliquer : aérer et ventiler les classes beaucoup plus fréquemment qu'aujourd'hui, notamment parce que d'autres polluants, même s'ils n'ont pas encore été étudiés, sont présents dans les écoles et comportent des risques sanitaires pour les enfants.