Michel Onfray dans les studios d'Europe 1
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Guillaume Perrodeau
Chez Anne Roumanoff, le philosophe est revenu sur les polémiques suscitées par certains de ses propos. "Il y a eu une époque où cela m'atteignait", confie-t-il. 

Les adultes en trottinettes, le peuple "old school", ses sorties sur la politique occidentale internationale, à quasiment chaque promotion de ses ouvrages, Michel Onfray suscite une certaine controverse. Chez Anne Roumanoff vendredi, le philosophe a expliqué "faire un travail de philosophe qui consiste à expliquer". 

 

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"Les gens cherchent une occasion de me taper dessus". "Il y a eu une époque où cela m'atteignait, car je trouvais que c'était très injuste, (...) et aujourd'hui, peu importe ce qui sera dit sur moi", confie Michel Onfray au micro d'Europe 1. "Il y a des endroits où je sais très bien, quand j'y vais, qu'on va me ressortir la phrase avec le mot qui ne convient pas dans un article du Figaro d'il y a 5 ans. J'ai l'habitude de ces choses-là", souligne celui qui sort un nouveau livre, Sagesse. Sur Europe 1, en août 2016, une de ses sorties sur les adultes en trottinettes avait ainsi provoqué une avalanche d'articles sur le sujet. "Les gens cherchent une occasion de me taper dessus et globalement, tout fait l'affaire. (...) Une fois c'est la trottinette, une autre fois, c'est le peuple 'old school'", affirme-t-il.

"C'est quand même violent". Chez Anne Roumanoff, Michel Onfray indique ainsi "faire un travail de philosophe qui consiste à expliquer", prenant en exemple ses propos sur les terroristes, pour lesquels on l'a souvent pointé du doigt. "Le problème n'est pas de dire 'le terrorisme, ce n'est pas bien', car ça tout le monde peut le faire. Le travail du philosophe, c'est la généalogie, d'où ça vient et de dire 'comment ça se fait'", détaille-t-il. "Quand on dit que je suis compagnon de route de Daech, c'est quand même violent", conclut le philosophe.