La baignade dans les fleuves et rivières n'est pas sans risque. 1:25
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Louise Sallé / Crédit photo : ROMAIN DOUCELIN / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
Face aux fortes chaleurs qui s'installent sur l'Hexagone, il peut être tentant de piquer une tête dans l'un des nombreux cours d'eau qui traversent le pays. Toutefois, la baignade dans ces rivières et fleuves est souvent interdite, car ils représentent un risque élevé de noyade.

Plonger dans un cours d'eau, c'est parfois risquer sa vie. Alors que les fortes chaleurs qui s'abattent actuellement sur la France peuvent susciter l'envie de piquer une tête dans ces rivières et fleuves, ce type de baignade est souvent prohibé en raison des risques de noyade qu'il représente. En 2021, 40% des noyades mortelles ont eu lieu dans les cours d'eau français. Entre les courants forts, les écluses, les barrages ou encore les passages de bateaux, les dangers sont multiples. Les fleuves, canaux et rivières sont donc tous interdits à la baignade, sauf exceptions.

"Les eaux en surface peuvent paraître calmes, mais..."

"Ce qui est difficile, c'est que nous sommes dans des périodes de très fortes chaleurs et évidemment, il y a un attrait irrésistible pour l'eau. On se baigne à proximité d'un barrage parce qu'on a l'impression d'être en sécurité et on a tendance à considérer que ce qui est dangereux, c'est surtout le risque bactériologique. Ce qui est certes vrai, mais ce qui est vraiment mortel, c'est le risque de noyade", indique Cécile Avezard, directrice territoriale des Voies navigables de France

Notamment en raison des "courants" et des "contre-courants", pas toujours détectables au premier abord. "Les eaux en surface peuvent paraître calmes, mais en réalité, même des nageurs aguerris peuvent se noyer", insiste-t-elle. Certains comportements, comme sauter d'un pont ou d'un rocher, sont ainsi à bannir. La profondeur de la rivière est très réduite et des blocs de béton ou des ouvrages métalliques peuvent se trouver juste en dessous. Les accès aux secours sont également difficiles à cause de la mauvaise visibilité sous l'eau. Sur le réseau fluvial, les 12-25 ans sont les plus concernés par les accidents de baignade.