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Marseille limite à 90 jours la location des résidences principales en meublé touristique

Europe 1 avec AFP // Crédit photo : MIGUEL MEDINA / AFP . 1 min
Marseille limite à 90 jours la location des résidences principales en meublé touristique
Marseille limite à 90 jours la location des résidences principales en meublé touristique © MIGUEL MEDINA / AFP

La ville de Marseille a annoncé durcir les règles sur les meublés touristiques, en abaissant à 90 jours la possibilité de louer sa résidence principale de cette façon, contre 120 jours par an auparavant. Une amende de 15.000 euros est encourue en cas de dépassement de cette limite de 90 jours.

La ville de Marseille "durcit encore le ton" contre les meublés touristiques en limitant à 90 jours la possibilité de louer de la sorte sa résidence principale, comme la loi l'y autorise désormais, annonce-t-elle lundi dans un communiqué. Jusqu'à présent, la location était possible 120 jours par an au maximum.

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En cas de dépassement, une amende de 15.000 euros sera encourue, en vertu d'une loi votée le 19 novembre donnant aux communes de nouveaux outils pour lutter contre l'explosion des meublés touristiques de type Airbnb.

Une volonté d'avoir "la réglementation la plus stricte et la plus forte de France" à Marseille

"J'ai toujours dit qu'à Marseille, nous aurons la réglementation la plus stricte et la plus forte de France pour lutter contre les meublés de tourisme. Avec cette nouvelle mesure, nous franchissons une étape supplémentaire et nous nous en rapprochons", a expliqué le maire divers gauche Benoît Payan, cité dans le communiqué.

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Dans certains quartiers, la multiplication de ces locations courtes durées suscite une hostilité croissante et notamment au Panier, colline historique située au-dessus du Vieux-Port. Notamment dans une ville qui connaît une grave crise du logement et qui compte environ 40.000 taudis et au moins autant de demandes de logements sociaux en souffrance.

La mairie a donc entrepris d'encadrer le secteur en imposant notamment une taxe de séjour, en limitant les changements d'usage en meublés de tourisme, en exigeant la suppression des annonces non conformes ou en luttant contre les boîtes à clé.

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D'autres villes en France, comme Paris, Saint-Malo ou la Communauté d'agglomérations du Pays basque ont pris des mesures pour réguler les meublés de tourisme, accusés de faire flamber l'immobilier et d'entraver l'accès au logement pour les locaux. Paris a d'ailleurs abaissé ce plafond de durée annuelle de location de la même manière depuis le 1er janvier.