Manifestation de fonctionnaires : des agences bancaires prises pour cible à Paris

Les vitrines et portes de trois agences bancaires ont été brisées et les distributeurs de billets recouverts de peinture.
Les vitrines et portes de trois agences bancaires ont été brisées et les distributeurs de billets recouverts de peinture. © Eric FEFERBERG / AFP
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avec AFP , modifié à
En marge de la manifestation des fonctionnaires à Paris, trois agences bancaires ont vu leurs vitrines et leurs portes brisées par des casseurs.

Plusieurs dizaines de personnes cagoulées et vêtues de noir ont pris pour cible mardi mardi pour cible plusieurs agences bancaires sur le parcours de la manifestation des fonctionnaires contre "les attaques" du gouvernement à Paris, a constaté un journaliste de l'AFP.

Trois établissements attaqués. Situées en tête de cortège, et aux cris de "Anticapitalistes haha", "Paris debout, soulève-toi", "Ni dieu, ni maître, ni Mélenchon", "Siamo tutti antifascisti (Nous sommes tous antifascistes, NDLR)", plusieurs dizaines de personnes masquées se sont attaquées à trois établissements. Les vitrines et portes de ces agences ont été brisées et les distributeurs de billets recouverts de peinture. Les forces de l'ordre sont intervenues en usant de gaz lacrymogènes. Selon une journaliste d'Europe1.fr présente sur place, les fonctionnaires ont été irrités par l'attitude des casseurs et regrettent déjà d'être associés à ces troubles.

Échanges de coups avec le service d'ordre. Un groupe de "200 personnes potentiellement à risque" avait été repéré par la police au départ du cortège place de la République. Des échanges de coups ont eu lieu entre "des individus de ce groupe et des membres du service d'ordre de la manifestation", selon la Préfecture de police (PP).

Huit interpellations. En amont de la manifestation, trois personnes avaient été interpellées pour "port d'arme" et "port d'arme par destination" : elles étaient en possession de poings américains, de marteaux, de clés à mollette ou/et cutters. Cinq autres personnes ont été interpellées par la suite, dont quatre pour jets de projectiles et dégradations, selon la PP. Des abribus ont également été détruits et des murs tagués. Le cortège de 26.000 manifestants, selon la PP, s'est ébranlé vers 14h30 de la place de la République pour rejoindre la place de la Nation.