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Christopher Faleyras , modifié à
Ce samedi, une dizaine d'associations de jeunesse se mobilise contre la réforme des retraites. Une nouvelle manifestation organisée à Paris, deux jours après la grande mobilisation de jeudi, soutenue par La France insoumise. Si cette mobilisation n'est pas suivie par les syndicats, tous espèrent que les jeunes seront au rendez-vous.

La mobilisation contre la réforme des retraites prend un coup de jeune avec une marche organisée à Paris à l'appel d'une dizaine d'associations de jeunesse. Deux jours seulement après la grande journée de mobilisation de jeudi. Avec cette manifestation, soutenue par La France insoumise, les associations espèrent mobiliser la jeunesse et attirer de nouveaux profils.

"On s'attend à une bonne mobilisation"

La jeunesse est de nouveau dans la rue, mais cette fois-ci un samedi. L'objectif est de profiter du week-end pour mobiliser au maximum. "Ça va mobiliser pas mal parce que le samedi après-midi, on n'a pas cours. On va s'organiser pour que justement les lycéens puissent s'exprimer pleinement dans le débat et on s'attend à une bonne mobilisation pour cette date", explique Lori Chrétienne, président du syndicat lycéen, la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL). 

"Tout le monde a hâte de retourner aux manifestations"

Les associations comptent bien bénéficier de l'élan insufflé par la première journée d'action de jeudi dernier. "C'était une mobilisation absolument historique. Ça a un peu galvanisé le peuple et je pense que tout le monde n'a qu'une hâte : c'est de remettre ses baskets et de retourner aux manifestations", explique Éléonore Schmitt, porte-parole du syndicat étudiant L'Alternative. 

"Je pense que cette date du 21 tombe à pic, notamment pour mobiliser les étudiants, les lycéens, les jeunes de manière générale sur le sujet, et pour montrer aussi que justement, les retraites sont aussi une affaire de jeunes", ajoute-t-elle.

Le cortège s'élancera dès 14 heures place de la Bastille à Paris. Un rendez-vous auquel ne participeront pas les syndicats. Car le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, avait tranché que c'était aux organisations syndicales de donner le là et le coup d'envoi de la mobilisation.