Le service civique a accueilli 125.000 jeunes en 2017

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(Photo d'illustration.) © JACQUES DEMARTHON / AFP
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avec AFP
L'objectif est d'accueillir 150.000 jeunes, a déclaré lors de l'événement Jean-Michel Blanquer, le ministre de l'Education nationale.

Près de 125.000 jeunes ont réalisé une mission de service civique en 2017, basée sur un engagement volontaire pendant plusieurs mois, a annoncé mardi l'Agence nationale du service civique, fêtant ses 270.000 volontaires en huit ans d'existence. Créé en 2010, ce dispositif réservé aux 16-25 ans (30 ans pour les personnes en situation de handicap) permet d'effectuer une mission d'intérêt général dans une association, une collectivité ou un établissement public de six à douze mois, indemnisée environ 580 euros net par mois.

Objectif 150.000 jeunes. L'an passé, 125.000 jeunes ont été en mission, dont 80.000 entrés après le 1er janvier, dans une des 10.000 structures d'accueil partenaires, publiques et associatives, selon des chiffres dévoilés par l'Agence nationale du service civique lors d'une conférence de presse. En 2016, près de 92.000 jeunes avaient réalisé une mission de service civique, selon les chiffres définitifs. En huit ans, quelque 270.000 volontaires, "de tous horizons, se sont engagés dans des missions d'intérêt général", a précisé mardi l'Agence, souhaitant poursuivre "sa montée en puissance" dans les années à venir.

Pour 2018, le gouvernement a alloué 448 millions d'euros au financement du service civique cette année. L'objectif est d'accueillir 150 000 jeunes, a déclaré lors de l'événement Jean-Michel Blanquer, le ministre de l'Education nationale chargé également de la Jeunesse, saluant "une école de la vie".

Interrogations pour le futur. "Pour le futur, il y a la volonté de créer un service national. Le service civique est le petit frère de cela, nous le voulons pour toute la jeunesse", a poursuivi Jean-Michel Blanquer, n'annonçant toutefois pas sa disparition. Une réflexion est actuellement menée sur l'instauration d'un service national universel, aux contours encore flous, qui pourrait comporter un volet "civique" et une partie obligatoire, selon le souhait du président Emmanuel Macron, qui en avait fait une promesse de campagne.