Le président de l'université de Montpellier dénonce "de nombreux incidents"

L'université Paul-Valéry a été occupée à plusieurs reprises au cours des derniers mois.
L'université Paul-Valéry a été occupée à plusieurs reprises au cours des derniers mois. © SYLVAIN THOMAS / AFP
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avec AFP
Après une semaine de vacances et plus de deux mois de contestation étudiante, l'université Paul-Valéry de Montpellier connaît de nouvelles tentatives de blocages.

Le président de l'Université Paul-Valéry Montpellier 3, Patrick Gilli, a dénoncé mercredi "de nombreux incidents" sur le campus de cette faculté récemment agitée par la contestation étudiante. "Tôt ce matin, un groupe d'une cinquantaine d'étudiants s'est introduit par effraction sur le campus et a cherché à bloquer divers bâtiments", a dénoncé dans un communiqué Patrick Gilli, précisant avoir porté plainte "contre cette effraction".

Tentatives de blocages. "Nous avons réussi à débloquer les accès visés", a ajouté le président de l'université. "La présence et le sang froid des gardiens ont permis de faire reculer le risque d'un nouveau blocage, voulu par un groupuscule d'étudiants et d'extérieurs", a-t-il indiqué. La fermeture des locaux a été décidée "pour éviter une occupation intempestive", a précisé le président de l'université, selon lequel "la situation s'est de nouveau tendue avec le blocage" dans l'après-midi d'un bâtiment accueillant des étudiants étrangers.

"Les amphis demeureront fermés jusqu'à leur rénovation consécutive aux dégradations subies. Demain, l'accès aux postes de travail sera rendu de nouveau possible", a ajouté Patrick Gilli. Plusieurs dizaines d'étudiants se sont réunis mercredi matin en plein air sur le campus, pour une assemblée générale au cours de laquelle ils ont réclamé de pouvoir accéder aux amphithéâtres fermés.

Rentrée dans le calme. Lundi, la rentrée à l'université Paul-Valéry, après une semaine de vacances et plus de deux mois de contestation étudiante, s'était effectuée dans le calme. Avant les vacances, les étudiants avaient levé le blocus qui durait depuis plus de deux mois, avec l'intention de le reprendre. "Il n'y a plus de cours, donc l'essentiel des étudiants de licences ne sont plus là. Mais les personnels, 1.500 agents au total, reprennent, eux, possession de leur bureau ce matin", avait déclaré lundi Patrick Gilli.

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