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avec Jean-Jacques Hurie , modifié à
En période estivale, le taux de remplissage des campings dépasse celui des hôtels. La saison 2016 ne devrait pas déroger à la règle.

Les Français restent particulièrement nombreux à plébisciter le camping pour leurs vacances. Pour preuve, les professionnels du secteur ont dénombré 113 millions de nuitées en 2015, contre seulement 105 en hôtel. En bord de mer, à la montagne ou même à la campagne, les Français adorent planter leur tente. "Pour l’instant, on est à 80% de remplissage, ça va être une très bonne saison", se réjouit au micro d'Europe 1 Laëtitia, responsable du camping Les Moulettes au Vorey, en Haute-Loire.

Rapport qualité prix. Les destinations traditionnelles sont toujours autant prisées ; à la recherche du soleil sur le pourtour méditerranéen par exemple, ou dans les Landes. Mais même là où la météo est plus incertaine, comme en Bretagne ou en Normandie, les campeurs sont au rendez-vous. La recette du succès ? Un avantage comparatif absolument unique : "Le rapport qualité prix ! C'est pas moins cher qu’une location de vacances mais la différence c’est que la piscine, les soirées, les spectacles… tout est compris dans le prix. En période de crise, ça a été déterminant pour nous attirer les faveurs des consommateurs", explique Guilhem Ferraud, président de la Fédération nationale de l’hôtellerie en plein air.

Une alternative économique à l’hôtel-club. La clientèle s’est beaucoup élargie ces dernières années, bien loin des étudiants fauchés recherchant un emplacement à 15 euros la nuit. On croise désormais au camping des cadres ou des chefs d’entreprise à fort pouvoir d’achat. "Lorsque la crise est arrivée, mais aussi les événements dans les pays du Maghreb, il y avait des clients qui allaient dans les hôtels-clubs du pourtour méditerranéen et qui ont recherché en France l’équivalent […]. Ils ont essayé le mobil-home dans les campings, ça leur a plu et ils sont restés chez nous", détaille Guilhem Ferraud.

Autre raison : le besoin des Français, en période de crise et face à une actualité particulièrement difficile, de se retrouver pendant l’été.