Lactalis sera "sévèrement sanctionné" en cas de fraude, assure Griveaux

Benjamin Griveaux s'est exprimé lors de son compte-rendu du Conseil des ministres. Image d'archives.
Benjamin Griveaux s'est exprimé lors de son compte-rendu du Conseil des ministres. Image d'archives. © LUDOVIC MARIN / AFP
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avec AFP , modifié à
"Il n'y a aucune place pour l'approximation quand il s'agit de la santé des Français", a rappelé mercredi le porte-parole du gouvernement, alors que Lactalis a démenti avoir vendu 8.000 tonnes de lait en poudre potentiellement contaminé. 

Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a assuré mercredi que l'entreprise Lactalis serait "sévèrement sanctionnée" si elle a fraudé car "il n'y a aucune place pour l'approximation quand il s'agit de la santé des Français".

"On est très vigilants sur le sujet". "Si jamais Lactalis a essayé de frauder par rapport aux consignes qui lui avaient été données, alors évidemment elle doit être condamnée et c'est l'enquête qui permettra de déterminer sa responsabilité", a-t-il expliqué lors de son compte-rendu du Conseil des ministres. "On est très vigilant sur le sujet. Les services de l'État sont mobilisés et il n'y a pas eu, à ce stade, de signalement de listeria", a précisé le ministre.

Lactalis dément des "accusations sans fondement". Le géant français a démenti mercredi avoir vendu 8.000 tonnes de lait en poudre potentiellement contaminé, répondant aux informations parues dans le Canard Enchaîné qui s'appuyait sur des documents fournis par la préfecture de Mayenne.

"Les 8.000 tonnes visées par le Canard Enchaîné ont été fabriquées sur la Tour 2 non objet de la contamination et conditionnées sur un circuit d'ensachage indépendant. Aussi en toute transparence avec les autorités, ces produits n'étaient pas concernés par le retrait/rappel", a indiqué Lactalis dans un communiqué "condamnant fermement" des "accusations sans fondement".

Le porte-parole du gouvernement a rappelé que "l'État a agi dès le début et pris ses responsabilités" dans cette affaire et que "la DGCCRF a remis, fin décembre 2017, à la justice un procès verbal qui a conduit à l'ouverture d'une enquête préliminaire".