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La grippe aviaire fait son retour : les Français auront-ils des volailles pour les fêtes de fin d'année ?

Jean-Luc Boujon (à Saint Cyr sur Menthon) . 1 min
La grippe aviaire menace-t-elle les fêtes de fin d'année ?
La grippe aviaire menace-t-elle les fêtes de fin d'année ? AFP / © Quentin Top / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Aura-t-on de la volaille pour les repas de fin d'années ? La grippe aviaire fait son retour en France. Plusieurs foyers ont été découverts et le ministère de l'Agriculture a relevé son niveau de vigilance. Près de Mâcon, les exploitants prennent toutes les précautions pour éviter la propagation de la maladie.

Les Français auront-ils de la volaille pour les fêtes de fin d'année ? La question se pose sérieusement depuis la découverte il y a 15 jours de foyers de contamination de grippe aviaire dans quatre élevages et trois basses-cours de la région atlantique. Face aux risques, le ministère de l'Agriculture a récemment augmenté le niveau de vigilance à "élevé" dans toute la France.

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Dans les élevages, ont prend ainsi toutes les précautions pour éviter la propagation de la maladie. Ici, près de Macôn, les chapons, de beaux poulets de quatre kilos, continuent de gambader dans la nature. C'est une obligation pour respecter le cahier de charges de l'appellation. Pourtant, leur propriétaire, Cyril Dégluaire, a été contraint de réduire leur espace. 

Désinfection obligatoire pour tous les véhicules entrant sur le site

"Vous voyez, il y a un grillage au milieu du parcours et je peux le refermer des deux côtés pour que les volailles restent un peu plus près de la cabane. Le but, c'est d'éviter d'attirer l'oiseau migrateur dans le champ", confie-t-il au micro d'Europe 1. 

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Mais pour l'éleveur, le plus grand risque de contagion vient des personnes qui entrent sur l'exploitation. Alors, la vigilance est de rigueur. "On fait beaucoup plus attention à désinfecter tous les véhicules qui rentrent sur le site. Par exemple, lorsqu'un camion arrive, soit il décharge à l'extérieur soit on désinfecte ses roues pour éviter de faire rentrer le virus", précise-t-il. 

Pas de peurs particulières du côté de l'exploitant

"Autre exemple : si vous allez à la chasse ce week-end et que vous venez ensuite avec votre voiture sur mon site, peut-être que vous allez avoir de la terre sur vos pneus avec du virus qui va se déposer dans ma cour. Donc on ne fait plus rentrer les gens comme on le faisant avant", ajoute Cyril Dégluaire. 

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Mais ce dernier se veut tout de même rassurant : les poulardes, chapons et poulets de Bresse seront bien là pour les fêtes.

"Aujourd'hui, non, il n'y a aucune source d'inquiétude vis à vis de la grippe aviaire. On prend toutes les précautions nécessaires. J'ai plus peur du manque de volailles à vendre dû à l'excès de commandes plutôt que de la grippe aviaire", termine-t-il. 

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Car les commandes battent leur plein depuis plusieurs jours, preuve de la confiance des consommateurs.