Hélène Erlingsen-Creste, conciliatrice de justice en Gironde. 6:58
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A.D
Les conciliateurs de justice sont 2.000 en France et solutionnent 145.000 litiges par an. Le ministère de la Justice compte recruter 600 bénévoles de plus.
INTERVIEW

Il ne s'agit pas d'un métier mais d'une activité bénévole, celle de conciliateur de justice. Hélène Erlingsen-Creste, fait partie de ce corps de justice. Invitée de François Geffrier dans Europe 1 Bonjour, elle explique sa mission qui permet d'éviter d'aller jusqu'à un procès.

"Efficace et rapide". Le conciliateur fait partie des auxiliaires de justice. Nommé par le premier président de la Cour d'appel dont il dépend, il "règle les litiges du quotidien", comme un problème avec son bailleur, ses voisins, un artisan ou un contrat de téléphonie entre autres. "Nous sommes là pour régler les conflits à l'amiable. C'est gratuit, c'est une justice douce mais efficace et très rapide", assure la conciliatrice. Etre assisté d'un avocat est possible mais pas obligatoire. A la fin de la conciliation, "les deux parties signent un constat d'accord, qui peut être homologué par le juge". Le but final, est certes de régler le conflit, mais aussi d'aller vers une réconciliation des deux parties.

Recrutement. Côté statistiques, environ six cas sur dix sont solutionnés par conciliation. "Nous sommes 2.000 en France et l'on traite 145.000 litiges par an", précise Hélène Erlingsen-Creste. 600 bénévoles sont d'ailleurs recherchés par le ministère de Justice puisque depuis la loi Taubira de juillet 2017, tout litige de moins de 4.000 euros doit passer devant un conciliateur de justice.

Pour plus d'informations : www.conciliateurs.fr