David Toupé, champion de badminton a pu bénéficier de ce partenariat pour créer un fauteuil adapté. 1:32
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Benjamin Peter, édité par Yanis Darras
À l'approche des Jeux olympiques et paralympiques, l'Agence nationale du sport signe un partenariat avec le géant de l'aéronautique Airbus. Objectif : mettre à profit les compétences du constructeur, pour réaliser de nouvelles prothèses, et remporter de nouvelles médailles en 2024.

Dans un peu moins de 500 jours, les Jeux olympiques de Paris 2024 débuteront sous les yeux du monde entier, suivis très rapidement par les Jeux paralympiques. Alors, à Toulouse, l'Agence nationale du sport et Airbus viennent de signer un partenariat pour créer et améliorer des prothèses et des fauteuils adaptés aux difficultés rencontrées par les sportifs handisport. Objectif : profiter de l'expérience des ingénieurs aéronautiques pour remporter le plus de titres possibles. 

Améliorer les performances

Car les sportifs le savent : c'est grâce à leurs prothèses que la victoire peut être décrochée, à l'instar d'Alexis Hanquinquant, qui reconnaît que c'est en partie grâce à sa prothèse, qui lui permet à la fois de courir et de faire du vélo, qu'il a pu emporter la médaille d'or en triathlon aux JO de Tokyo. Et pour Paris, il sait que toute amélioration pourra lui faire gagner de précieuses secondes.

 

"J'ai travaillé de façon artisanale avec mon prothésiste, principalement sur tous ces sujets-là. Mais si aujourd'hui, on peut avoir vraiment un coup de pouce supplémentaire dans la réflexion et dans la conception d'un matériel plus approprié, pourquoi s'en priver", se réjouit-il face à l'annonce du partenariat entre l'agence nationale du sport et Airbus.

Projets secrets

Car la volonté de Christophe Debard, ingénieur chez Airbus et pilote ce partenariat, c'est de trouver des solutions adaptées pour chaque sportif. "C'est ce qui est génial chez Airbus, c'est que vous allez trouver tous les domaines de l'ingénierie. Et en plus, on a les moyens de production. On a cette capacité de transformer un problème en concept, et de le réaliser réellement et qu'il puisse être utilisé très rapidement par l'athlète", explique-t-il au micro d'Europe 1. 

Désormais, une liste de 55 problématiques leur a été transmise par l'Agence nationale du sport. Et 19 font déjà fait l'objet de projets... secrets pour la plupart.