Les enfants de Jean-Luc ont été battus par le nouveau compagnon de son ex-femme. Après avoir porté plainte, Jean-Luc a récupéré la garde de ses enfants, mais il recevait des menaces de mort de la part de cet homme. Pour sa sécurité, lui et ses enfants étaient alors surveillés par plusieurs gendarmes. Aujourd’hui, Jean-Luc s’est fâché avec plusieurs de ses enfants à cause de son ex-femme. Au micro de "La Libre antenne", sur Europe 1, Jean-Luc raconte à Olivier Delacroix son histoire familiale.
"J’ai quatre enfants. Mon ex-conjointe s’est mise avec un homme qui a fait quinze ans de prison. Mes enfants ont été violentés par le nouveau compagnon de mon ex-femme. Un de mes fils a été battu à trois ans. J’ai porté plainte. Il y avait quinze gendarmes pour me sécuriser, parce que j’ai reçu des menaces de mort. Il voulait me tuer. Les gendarmes avaient pris mon fils pour qu’il soit ausculté par un médecin qui s’occupe des enfants battus. Pour se venger, il voulait me descendre.
Ce qui m’a sauvé, c’est mon boulot. Quand j’étais au travail, je ne pensais pas à toutes ces histoires. Je me défonçais à faire le ménage, la lessive, les courses. J’avais trois enfants à charge. Le procureur m’a donné la garde des enfants. Pour accompagner deux de mes enfants à l’école, il y avait deux gendarmes qui nous suivaient au cas où l’autre viendrait. C’est arrivé en 1995. Maintenant mes enfants sont majeurs.
" Je voulais tous les déshériter "
Je me suis fâché avec tous mes gamins, parce que maintenant mon ex-femme raconte des bêtises sur moi pour se mettre les enfants dans la poche. Un jour, j’ai été convoqué à la gendarmerie. Les gendarmes m’ont dit qu’un de mes fils ne voulait plus me voir. Ça a surement été magouillé par sa mère et l’autre mec.
Mon ex-femme a foutu mon autre fils dehors l’année dernière au mois de novembre. C’est moi qui l’ai récupéré. Personne n’a pris parti pour mon deuxième fils. Il était tout seul. Il était à la rue. Ses frères et sœurs n’en ont rien à faire. Je me suis fâché avec tout le monde. Je voulais tous les déshériter. J’en étais rendu là.
Ma fille aînée est aveugle et à la sclérose en plaque. Je me suis réconcilié avec elle. C’est trop grave ce qu’elle a. Elle est au courant des histoires, mais elle a sa maladie. Ça fait quinze ans qu’elle est malade. Je ne vais pas la faire suer avec ça. Avec toutes ces bêtises, je n’ai plus de compagne. Je suis tout seul. J’ai été voir une psychologue, ça va mieux. Ce sont les gamins qui souffrent. Pendant un moment, j’aurais voulu la tuer. Il faut voir ce qu’elle a fait."