vélo transports Paris 1:08
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Aurélien Fleurot, édité par Pauline Rouquette , modifié à
Alors que le coronavirus continue de circuler en France, les transports en commun connaissent une baisse de fréquentation en Île-de-France. Celle-ci y est en nette baisse, les usagers habituels se tournant vers des moyens de transports alternatifs, dont le vélo. Au total, un tiers des voyageurs habituels ne sont pas revenus dans les transports à la rentrée.
INFO EUROPE 1

Encore un effet de la crise sanitaire. À l'occasion de cette nouvelle rentrée, le retour des rames de métros et de RER bondées était la hantise des usagers des transports en commun en région parisienne. Mais si certaines lignes sont à nouveau chargées aux heures de pointe, la fréquentation générale est toujours en nette baisse. Au total, un tiers des voyageurs habituels d’Île-de-France ne sont pas toujours revenus dans les transports.

"Tant que je peux le faire en vélo, je le fais en vélo"

Malgré le retour des vacanciers et la rentrée scolaire, beaucoup d'usagers des transports en commun semblent avoir durablement choisi une autre option pour se déplacer. Résultat : 60% de fréquentation cet été sur les lignes de la RATP, et 65% ces derniers jours. Même constat sur le réseau Transilien où les trains de banlieue gérés par la SNCF ne comptent que 60% de passagers. En un an, cela fait plus d'un million de personnes en moins par jour.

Parmi les explications, le télétravail qui se pérennise en Île-de-France, mais aussi la préférence donnée à la voiture pour certains, et surtout au vélo. "Avec le Covid, je me suis remise au vélo, j'ai changé mes habitudes", affirme Marie-Christine au micro d'Europe 1. Habituellement passagère du métro, cette dernière a troqué la ligne 13 du métro contre un deux roues. "Je prenais deux lignes, je mettais 30 minutes, j'en mets 40", explique-t-elle. "J'ai des problèmes de santé, je préfère m'abstenir de prendre le métro pour l'instant. Tant que je peux le faire en vélo, je le fais en vélo".

Pour l'instant, précise-t-elle... En effet, les embouteillages sur les pistes cyclables commencent à la faire douter. Entre mai et août, ces pistes ont attiré 67% de vélos supplémentaires par rapport à 2019. Les Velib', eux, ont connu il y a quelques jours un pic d'utilisation avec plus de 200.000 courses en 24 h. Soit deux fois plus qu'il y un an.