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INFO EUROPE 1 : les propos choquants du responsable de l’Institut Alfoulk, récemment fermé à Antony

Arthur De Laborde du service politique - Mis à jour le . 1 min

Selon les Informations d’Europe 1, le responsable de l’Institut Alfoulk, récemment fermé par décision du préfet des Hauts-de-Seine, tenait il y a plusieurs années des prêches d’une extrême violence. Ces enregistrements, qu'Europe 1 a pu consulter, ont été signalés à la justice.

La fermeture administrative de l’Institut Alfoulk à Antony dans les Hauts-de-Seine, décidée mi-octobre par le préfet des Hauts-de-Seine Alexandre Brugère, continue de produire des remous. Selon les informations d’Europe 1, cette décision a permis de faire émerger de nouveaux témoignages et documents sur le fonctionnement et les antécédents de cette structure culturelle déjà dans le viseur des autorités pour dérives islamistes.

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Des prêches d’une "violence inouïe"

Europe 1 a eu accès à d’anciens enregistrements de Serge Althaparro, le responsable de l’Institut Alfoulk. Datant d’il y a une quinzaine d’années, ces prêches font apparaître un discours radical et haineux. On y entend le prédicateur dénoncer les Français comme étant devenus "les alliés du diable" promis à "un châtiment douloureux".

Dans d’autres extraits, il s’en prend violemment aux responsables politiques "pervers", accusés d’"adultère" et "d’homosexualité", des propos ouvertement homophobes et hostiles à la République.

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Apologie de la polygamie, de l’esclavage et de la pédophilie

Dans un sermon sur le mariage, Serge Althaparro fait l’apologie de la polygamie et justifie le mariage forcé de mineures, citant l’union du prophète Mahomet avec Aïcha à l’âge de neuf ans. Il y affirme aussi que le mariage civil français est "invalide" et que le divorce ne peut être prononcé que par le mari, selon la loi religieuse. Ces éléments, d’une extrême gravité, ont été signalés à la justice par le préfet des Hauts-de-Seine.

Une structure déjà surveillée par les autorités

L’Institut Alfoulk avait été fermé le 20 octobre dernier à la suite d’un contrôle de sécurité révélant de graves manquements aux normes incendie. Mais au-delà des questions techniques, la structure était depuis plusieurs mois dans le viseur de la Cellule de lutte contre l’islamisme et le repli communautaire, en raison de ses règles discriminatoires : séparation stricte entre hommes et femmes, tenue islamique obligatoire et nécessité pour les femmes d’obtenir l’autorisation de leur mari pour assister aux cours.

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La fermeture de l’Insititut Alfouk illustre la lutte pied à pied contre l’islam radical menée par le préfet Alexandre Brugère qui en moins d’un an aura ainsi pris une dizaine de décisions visant à faire obstacle à des dérives. Elle s’inscrit dans une stratégie globale de lutte contre l’islamisme, menée conjointement avec les maires du département.