Delphine Jubillar a disparu dans la nuit du 15 au 16 décembre. 1:08
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Benjamin Peter, édité par Ugo Pascolo
Près de trois semaines après la disparition de Delphine Jubillar, mère de deux enfants de 33 ans, les enquêteurs n'ont toujours aucun indice qui permet d'expliquer où est passée cette infirmière, ni même ce qui a pu lui arriver. Delphine Jubillar a disparu dans la nuit du 15 au 16 décembre. 

L'enquête semble au point mort. Près de trois semaines après la disparition dans la nuit du 15 au 16 décembre dans le Tarn d'une mère de famille de 33 ans, toujours aucune nouvelle de Delphine Jubillar. La grande battue citoyenne organisée en décembre, réunissant environ un millier de personnes n'a rien donné, tout comme les sondages réalisés dans les lacs et les rivières autour de Cagnac-les-Mines. Idem pour les deux perquisitions au domicile de l'infirmière. La maison a été passée au peigne fin avec un produit permettant de révéler des traces de sang invisibles à l'œil nu, sans succès. 

 

Aucun indice

Comme l'indiquait déjà une semaine après la disparition de Delphine Jubillar le procureur de Toulouse, Dominique Alzeari, "ces faits se poursuivant depuis plus de sept jours accomplis revêtent désormais une qualification de nature criminelle". Cependant, les enquêteurs ne disposent d'aucun indice qui permet d'expliquer où est passée cette infirmière, ni même ce qui a pu lui arriver. 

De son côté son mari, qui avait donné l'alerte au petit matin du 16 décembre ne voyant ma revenir sa femme, a été obligé de loger chez des proches avec ses enfants, le domicile étant désormais sous scellés. Ce dernier a décidé de prendre un avocat, lui permettant ainsi d'avoir accès au dossier, tandis que six proches de Delphine Jubillar, des amis et des cousins, ont décidé de se porter partie civile pour connaître le fin mot de l'histoire. 

Une cellule psychologique ouverte pour les habitants

En attendant, la mairie de Cagnac-les-Mines a décidé d'ouvrir une cellule psychologique pour permettre aux habitants, très marqués par ces trois semaines de recherches, d'être écoutés et soutenus. Au moment de sa disparition, cette femme mince aux longs cheveux bruns, qui travaillait dans une clinique d'Albi et était en instance de divorce à sa demande, était vêtue d'une doudoune blanche.